Occurences de l'expression

bien

pour DUFRESNY, Charles

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LA JOUEUSE (1699)

Et s'il rend bien les ports de voix. (Acte 1, scène 1, TRIOLET)
Effectivement la chose est problématique ; et quand Monsieur et Madame Orgon se sont fait séparer de corps et de biens, on devait régler en justice, si le salon serait pour la Musique de Monsieur, ou pour le jeu de Madame. (Acte 1, scène 2, TRIOLET)
Ton amour est bien rancunier. (Acte 1, scène 2, TRIOLET)
Quand j'y fais réflexion, je suis bien aise que Lisette n'ait pas écouté la confidence que je voulais lui faire ; il ne faut jamais se fier à une femme qu'on a une fois offensée. (Acte 1, scène 3, TRIOLET)
C'est ce qu'il y a de bon ; car il est si vieux et Jacinte si jeune, qu'il achèvera bientôt de vieillir avec elle. (Acte 1, scène 4, TRIOLET)
Il m'a prié d'exhorter mon écolière, à vouloir bien être mariée par raison. (Acte 1, scène 4, TRIOLET)
Je crains bien, que quelque jeune étourdi ne lui ait inspiré autre chose. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
Une jeune innocente, qui n'a jamais vu que son Cloître, est bien étourdie de se trouver dans la maison d'une mère qui donne à jouer. (Acte 1, scène 4, FROSINE)
Frosine, je viens d'avoir bien peur. (Acte 1, scène 5, JACINTE)
Je cherchais ma mère ; on m'a dit, elle est là-dedans qui joue : bon, bon, ai-je dit, elle en sera de meilleure humeur ; car quand on joue, je croyais moi que c'était comme au Couvent à la récréation, on joue pour se divertir, mais j'ai vu que le jeu de ma mère, c'était une querelle : on faisait un tintamarre, et tout d'un coup on a fait silence ; ma mère tenait des cartes, et elle en tirait une tout doucement, tout doucement : dès qu'elle a été retournée, il y a eu une femme qui a fait un cri, et la querelle a recommencée : on a refait silence, et ma mère a retourné une autre carte ; c'est à celle-là que j'ai eu bien peur : c'était des hommes comme des ivrognes ; et un autre (qui faisait le possédé avec des grimaces de rage) est venu de toute sa force enfoncer un carreau de vitre avec sa tête qui a passé à travers : ah ! (Acte 1, scène 5, JACINTE)
Je vous l'avais bien dit, Mademoiselle ; il y a quelque différence entre la maison de votre mère, et un couvent. (Acte 1, scène 5, FROSINE)
Si ma mère ne voit que de ces compagnies-là, j'aime beaucoup ma mère, mais je serais bien fâchée de demeurer avec elle. (Acte 1, scène 5, JACINTE)
C'est pour cela, Frosine, que je souhaite d'être mariée bien vite. (Acte 1, scène 5, JACINTE)
Vous exprimez bien que vous n'osez ; mais il faut chanter comme si vous sentiez ce qu'elle sent. (Acte 1, scène 5, FROSINE)
(Hé, je me serais bien passé d'être le second) feu son premier mari donc a laissé vingt mille écus à Jacinte : j'en suis dépositaire, Monsieur Triolet, je les ai en argent comptant dans mon coffre, et je voudrais être débarrassé de l'argent et de la fille ; car l'un et l'autre inquiètent trop ceux qui les gardent. (Acte 1, scène 6, ORGON)
Ha, ha, oui vraiment, il est riche et honnête homme ; oui, oui, je le veux bien si ma femme le veut. (Acte 1, scène 6, ORGON)
Hé bien, Lisette, as-tu averti ma femme ? (Acte 1, scène 8, ORGON)
Elle a présentement une occupation bien importante ; c'est à elle de faire la main, elle viendra vous parler dès qu'elle aura eu le coupe-gorge. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Je ne veux point pénétrer, cela donnez trop de peine, mais, je serais ravi de faire alliance avec cette Marquise : nous avons fait amitié à la campagne d'où je viens, nous nous sommes bien réjouis ; c'est une femme de mon caractère, un caractère mêlé, moitié folie, moitié raison, n'aimant que le plaisir ; c'est une humeur folâtre, vive, charmante enfin, car elle est toute opposée à l'humeur de ma femme. (Acte 1, scène 8, ORGON)
Bonjour, monsieur Orgon, bonjour ; permettez-moi que j'achève de demander à mon Laquais, à combien de personnes j'ai promis d'aller passer l'après-midi avec elles. (Acte 1, scène 9, LA-MARQUISE)
Je m'y trompe bien moi-même ; comment pourrais-je ne pas croire que je suis jeune ? (Acte 1, scène 9, LA-MARQUISE)
Un mariage de raison, est un mariage bien triste, Madame. (Acte 1, scène 9, ORGON)
Je lui fis sa fortune parce qu'il m'adorait, mais il ne m'adorait que parce que je lui faisais sa fortune : il devint bientôt ingrat, Monsieur Orgon, car ce fils unique-là, a toujours été l'unique. (Acte 1, scène 9, LA-MARQUISE)
Si ma mère voulait bien entrer, je suis impatient d'entendre le concert. (Acte 1, scène 9, DORANTE)
Je vous réjouirais bien, si je vous contais les miens : une femme joueuse fournit des sujets de chagrin qui ne laissent pas d'être plaisants. (Acte 1, scène 9, ORGON)
Un jour au retour d'un voyage, ma femme avait joué ses pierreries, ses dentelles ; je la trouvai en linge uni ; c'est par vertu, me dit-elle, je suis dans la réforme : elle avait par réforme aussi troqué mes tapisseries de damas, contre dix cadis, et ma vaisselle d'argent, contre de la faïence, cela fit que nous séparâmes de corps et de biens, mais trop tard. (Acte 1, scène 9, ORGON)
Tu sais que j'ai bien plus confiance en toi qu'en Lisette, oui je me sens toute soulagée d'être seule avec toi. (Acte 2, scène 1, JACINTE)
Je n'osai jamais te parler hier de quelque chose ; j'en avais bien envie pourtant. (Acte 2, scène 1, JACINTE)
Tu ne m'entends pas, Frosine : je sais bien sans toi que Dorante me plaît ; mais je veux que tu m'apprennes, si ce que je sens, c'est proprement ce qu'on appelle amour dans les romans, car j'ai lu des romans où j'étais. (Acte 2, scène 1, JACINTE)
Je vois bien que vous avez de l'érudition. (Acte 2, scène 1, FROSINE)
Mon_Dieu, je sais bien que j'aime un peu, ce n'est pas là ce que je te demande ; mais comme cela ne fait que commencer, je veux que tu m'aides à connaître, si ce sera quelque jour une de ces passions, comme j'ai lu qu'il y en a, qui feraient mourir une fille de chagrin, si elle n'épousait pas celui qu'elle aime. (Acte 2, scène 1, JACINTE)
Quand vous lisez ces amours-là, aviez-vous bien envie de voir la fin du roman ? (Acte 2, scène 1, FROSINE)
Hé bien par exemple je le regardai tant la première fois, que dès la seconde je n'osai plus le regarder, crois-tu que ce soit-là de l'amour, Frosine ? (Acte 2, scène 1, JACINTE)
Je me serais bien gardée de recevoir un billet tendre ; mais il me dit tout bas que c'était une chanson, qu'il ne voulait pas que personne vit que moi ; je te prie en lisant ces tendresses-là, d'examiner si elles sont sincères, je ne me connais point à cela moi. (Acte 2, scène 1, JACINTE)
Vous avez donc bien du goût pour moi ? (Acte 2, scène 2, LA-MARQUISE)
Oui, oui, car je ne l'ai pas bien entendue là-dedans, j'ai toujours causé avec Jacinte : j'aime beaucoup la musique moi, mais je ne veux pas qu'elle m'empêche de causer, c'est l'usage d'entendre ainsi les concerts, la symphonie ne sert à présent que de basse continue à la conversation. (Acte 2, scène 2, LA-MARQUISE)
Un Amant bien traité dans son premier transport, v.10 (Acte 2, scène 2, FROSINE)
Un Amant bien traité dans son premier transport. v.19 (Acte 2, scène 2, ORGON)
Je m'aperçois bien que vous êtes revenu de la campagne, mon mari ; il y avait longtemps que je n'avais entendu chanter : vous allez reprendre votre train de musique. (Acte 2, scène 3, LA-JOUEUSE)
Cela va bien pour nous, allons chanter là-dedans, Madame. (Acte 2, scène 3, FROSINE)
Non, je vous le défends, un jour est bientôt passé. (Acte 2, scène 5, LA-JOUEUSE)
À propos, Monsieur, je ne me souviens plus combien vous me prêtâtes hier. (Acte 2, scène 6, LA-JOUEUSE)
Mais en vingt-quatre heures ma fortune peut changer ; j'ai remarqué que le bonheur m'attend toujours à la dernière pistole, je suis pourtant bien par-delà ; attendons ici l'argent de Dorante. (Acte 2, scène 7, LA-JOUEUSE)
Savez-vous bien que vous me devez tous les soupers que vous avez donnés depuis trois mois ? (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Enfin je veux bien te passer cet article-là, ce qui est dépensé est dépensé, le reste c'est pour toi je te le donne. (Acte 2, scène 8, LA-JOUEUSE)
Volontiers, raisonnons, et pesons bien toutes choses ; car hors ma passion du jeu, j'ai du jugement et de la tête, Lisette, et de la tête ; consultons donc la raison et ma tendresse maternelle. (Acte 2, scène 8, LA-JOUEUSE)
La raison et la tendresse maternelle, veulent que vous donniez Jacinte à un homme qui en soit amoureux ; parce que l'amour suppléera au peu de bien qu'elle a, ainsi il faut examiner... (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Je vois pourtant un homme qui monte, il faut que j'aille faire ma partie : écoute, Lisette, tu aimes ma fille, vois ce qu'il faut faire pour son bien, tout ce que tu feras sera bien fait. (Acte 2, scène 8, LA-JOUEUSE)
Hé bien ? (Acte 2, scène 11, TRIOLET)
Pardon, si elle n'est pas bien notée ; Frosine a tiré le premier mauvais papier qu'elle a trouvé dans sa poche. (Acte 3, scène 2, TRIOLET)
Voilà un billet bien impertinent. (Acte 3, scène 2, LA-MARQUISE)
Non, non ; ai-je bien lu ? (Acte 3, scène 2, LA-MARQUISE)
Ho je l'empêcherai bien moi. (Acte 3, scène 2, LA MARQUISE)
Hé je m'en doute bien, traître ; c'est peut-être ce vieux Chevalier enrhumé qui a la poitrine fêlée ; car je le viens de voir là avec Frosine : tenez, tenez, le voilà qui vient à pas comptés, toujours toussant ; je vais bien voir tout à l'heure, si c'est là le rival de Dorante. (Acte 3, scène 4, LISETTE)
Je m'en trouve fort bien, heu, fort bien, mais je dis fort bien, heu, heu, heu. (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
Je le croirais bien. (Acte 3, scène 5, LE-CHEVALIER)
Si la femme de Triolet est morte, j'aurai la survivance : mais à propos cette mort nous découvrira peut-être des choses qui changeront bien les affaires de Jacinte. (Acte 3, scène 5, LISETTE)
Voilà une Frosine de bien mauvais conseil : pour être de bon conseil, il ne faut jamais conseiller que ce qui fait plaisir. (Acte 3, scène 6, LISETTE)
Je sais bien qu'il faut de la raison, Lisette, mais je n'ai rien à me reprocher ; car depuis le moment que j'ai commencé à m'apercevoir que j'aimais Dorante, je n'ai pas pu cesser de l'aimer. (Acte 3, scène 6, JACINTE)
Il est toujours temps d'écouter son devoir : mais Lisette, mon devoir est d'obéir à ma mère ; et ma mère veut bien que j'aime Dorante. (Acte 3, scène 6, JACINTE)
Je vois bien qu'il faut qu'elle presse, car ma mère a promis pour demain... (Acte 3, scène 6, JACINTE)
Je l'ai si bien élevée. (Acte 3, scène 8, LA-JOUEUSE)
Hé bien, je vous ferai un contrat dans les formes ; nous irons secrètement chez mon Notaire. (Acte 3, scène 9, LA-JOUEUSE)
Gardez-vous-en bien. (Acte 3, scène 10, LA-JOUEUSE)
Tu es mon héritier, je te laisserai tout mon bien en mourant, il est juste que tu me prêtes de l'argent pendant ma vie. (Acte 3, scène 10, LE-CHEVALIER)
Vous en gagnâtes bien hier comme cela : on en mettait dix sur une carte, Monsieur le Chevalier. (Acte 3, scène 10, LA-JOUEUSE)
À loisir, c'est bien dit : tu auras tout loisir de chercher, tu es jeune. (Acte 3, scène 10, LE-CHEVALIER)
Il faut bien engager ma fille à cet homme-ci, avant que mon mari s'aperçoive de ce que j'ai perdu en son absence. (Acte 3, scène 11, LA-JOUEUSE)
Jacinte m'a gagné le coeur, vous avez gagné mon amitié, mais ce n'est pas là une dot : çà parlons raisonnablement, je n'ai présentement que ma table à donner, mon fils sera riche si je meurs quelque jour ; mais il faut qu'il vive pendant que je vivrai : voyons combien donne-t-on à Jacinte ? (Acte 4, scène 2, LA-MARQUISE)
Ha, ha, c'est quelque chose que cela, mais c'est bien peu pour mon fils. (Acte 4, scène 2, LA-MARQUISE)
Une demie heure est bien longue, Monsieur Orgon, à quoi emploierons-nous ce temps-là ? (Acte 4, scène 3, LA-MARQUISE)
Ha, ha, ha, j'aperçois bien un autre sujet de divertissement, c'est Monsieur Triolet en habit de veuvage. (Acte 4, scène 3, LA-MARQUISE)
Ce chant-là n'exprime pas bien à ma fantaisie. (Acte 4, scène 4, LA-MARQUISE)
Cela est bien mieux. (Acte 4, scène 4, LA-MARQUISE)
Son expression serait bien plus gaie, s'il n'avait perdu la pauvre défunte. (Acte 4, scène 4, LA-MARQUISE)
Mademoiselle, je crains bien qu'il n'y ait plus de mariage pour vous. (Acte 4, scène 5, LISETTE)
Sa peur t'a fait trembler : tu es donc bien amoureux, mon héritier ? (Acte 4, scène 8, LE-CHEVALIER)
Mon mariage avec Jacinte te fera du bien ; car je dégagerai des terres qui sont les effets de ma succession, et Jacinte sera un effet de plus que je te laisserai. (Acte 4, scène 8, LE-CHEVALIER)
Console-toi, je te laisserai ma veuve et mes biens en bon état rien ne dépérira. (Acte 4, scène 8, LE-CHEVALIER)
Elle en a bien donné deux. (Acte 4, scène 9, LE-CHEVALIER)
Il est bien question de cela ! (Acte 4, scène 10, DORANTE)
Il fallait tantôt finir de bonne grâce : mais vous vouliez voir la dot, disiez-vous, voir la dot, avant que de signer : dans l'adversité, je vous aurais donné ma fille, mais à présent j'ai des vues bien plus élevées. (Acte 4, scène 11, LA-JOUEUSE)
La prospérité vous a bien élevée depuis tantôt. (Acte 4, scène 11, LE-CHEVALIER)
Courage, profitez bien de ce rayon de fortune. (Acte 4, scène 11, LE-CHEVALIER)
Combien voilà que je regagne en beaux louis d'or : l'or me rafraîchit le sang, comme de l'eau de poulet ; je sens couler cet or-là dans mes veines : quelle volupté ! (Acte 4, scène 12, LA-JOUEUSE)
Dès que je vis la dot entamée, il fallut bien en reprendre encore ; on ne regagne pas avec rien, Lisette. (Acte 4, scène 13, LA-JOUEUSE)
Ne risquons donc que mille louis, je trouverai bien à emprunter de quoi les remplacer ; si je gagne c'est du bien pour ma fille, et si je perds... (Acte 4, scène 14, LA-JOUEUSE)
Hélas c'est une ressource bien faible ! (Acte 5, scène 2, LISETTE)
Je n'ai que quatre mots à te dire, et je te les dirai doucement, bonnement, cordialement, comme une bonne mère : tu t'imagines que je te cache quelque fiel sous cette douceur ; non,je te jure, et je ne suis point fâchée que tu te maries follement, au contraire, j'en suis bien aise, car cela justifiera certaines démarches que je médite depuis longtemps : je n'osais rompre avec toi la première, je ne cherchais qu'un prétexte, tu me le fournis, tu m'autorises, cela est heureux ! (Acte 5, scène 4, LA-MARQUISE)
Le Ciel me préserve d'avoir une telle pensée ; moi, déshériter un fils unique, un fils que j'aime tendrement, où je prends un parti bien plus convenable à mon humeur. (Acte 5, scène 4, LA-MARQUISE)
Oui, mon cher enfant, je me remarie ; cette manière de déshériter, est bien plus réjouissante que l'autre. (Acte 5, scène 4, LA-MARQUISE)
Je t'en offre autant, mon fils, je t'en offre autant ; oui, j'aime depuis peu un grand garçon jeune et bien fait ; oh tu verras quel homme c'est, il t'aura plutôt déshérité que tu n'y auras pensé. (Acte 5, scène 4, LA-MARQUISE)
Tu n'as pas un sou, Madame Orgon, ma mie... joue à présent, joue, joue donc, joue, joue, joue, ma mignonne... joue enragée, joue, joue ton bien, le bien de ta fille, oh joue, toi toi-même... (Acte 5, scène 6, LA-JOUEUSE)
Vous diriez bien oui pour être mariée peut-être ? (Acte 5, scène 9, LA-MARQUISE)
La bienséance ne veut pas... (Acte 5, scène 9, TRIOLET)
Écoutez bien mon Vaudeville, car c'est tout ce que vous aurez de mon Opéra du jeu. (Acte 5, scène 9, TRIOLET)

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LA NOCE INTERROMPUE (1699)

Je me doutais bien que l'argent ne viendrait point. (Acte 1, scène 2, LA-MÈRE)
Je me moque bien d'argent : suffit que c'est mon neveu, et que je le fais mon héritier. (Acte 1, scène 2, LE-SOLDAT)
Adieu la Noce, serviteur ; hé bien, la Fiancée, serez-vous encore muette ? (Acte 1, scène 3, ADRIEN)
Peut-être bien ; mais ce qui m'arrêta, c'est qu'il me cria d'un ton languissant : Ah ! (Acte 1, scène 3, NANETTE)
Charmante personne, ayez pitié de moi, je suis blessé : je crus bien qu'il faisait cela exprès, mais je ne le laissai pas d'en avoir compassion ; il fit un grand soupir, sa tête tomba sur l'herbe, comme s'il eut été mort. (Acte 1, scène 3, NANETTE)
Voilà une fille qui aime bien la lecture ! (Acte 1, scène 3, ADRIEN)
Combien y a-t-il, mon coeur ? (Acte 1, scène 5, LE-COMTE)
Il y a bien trente-cinq années que nous faisons la félicité l'un de l'autre. (Acte 1, scène 5, LE COMTE)
Ce n'est pas moi, vous dis-je ; vous savez bien que je m'y fie moi, à votre parole ? (Acte 1, scène 5, ADRIEN)
Voilà des parents bien insolents, de ne se pas fier à la parole de leur Seigneur, de leur maître, qui peut les ruiner par sa puissance ! (Acte 1, scène 5, LA-COMTESSE)
Quoi qu'il en soit, il est bon de prévenir les choses qu'on craint le moins, et ce mariage-ci me tranquillise l'esprit : car Lucas emmène Nanette bien loin. (Acte 1, scène 7, LA-COMTESSE)
Fort bien. (Acte 1, scène 9, DORANTE)
Je vois là bien des impossibilités, sans compter celle de faire vouloir une même chose à deux époux, qui se contredisent depuis quarante ans. (Acte 1, scène 9, ADRIEN)
Si je veux établir Nanette, c'est parce que feu son père m'a bien servi. (Acte 1, scène 10, LE-COMTE)
Vous aimiez le père, vous faites du bien à la fille, cela est naturel. (Acte 1, scène 10, ADRIEN)
Je sais bien que votre volonté est toujours d'accord avec ce qu'ou voulez ; mais je disais moi, que de prendre une femme pour rian, et une ferme pour pu qu'à ne vaut, c'est trop de parte en un jour. (Acte 1, scène 11, LUCAS)
Hé, bien compère Lucas, votre marché est-il conclu ? (Acte 1, scène 13, ADRIEN)
Je lui proposai l'autre jour un Fermier de mes parents ; il vient d'arriver ; il est riche, jeune, bien bâti... (Acte 1, scène 14, ADRIEN)
Regardez-le bien. (Acte 1, scène 15, ADRIEN)
Hé bien, puisqu'il vous a vu ensemble, commencez à faire votre rôle de benêt ; tournez le dos à Nanette comme un sot là ; Vous Nanette, baissez modestement les yeux ; et allez-vous-en de ce côté-là. (Acte 1, scène 15, ADRIEN)
Fort bien ; mais que faisait-il avec Nanette ? (Acte 1, scène 16, LE-COMTE)
Je le sais bien, Monsieur ; mais vous ne laisseriez pas d'être fâché qu'un jaloux vînt vous interrompre, quand vous seriez en train de dire de jolies choses. (Acte 1, scène 16, ADRIEN)
Il est bien bête. (Acte 1, scène 16, LE-COMTE)
Ça, Adrien, pour pouvoir faire la Noce en paix, il faut faire croire à Madame_la_Comtesse que cet homme-ci emmènera Nanette bien loin. (Acte 1, scène 16, LE-COMTE)
Je vais faire venir le Notaire ; et si vous ne signez, je me séparerai de corps et de biens, de corps et de biens. (Acte 1, scène 17, LE-COMTE)
J'empêcherai bien ce divorce. (Acte 1, scène 17, ADRIEN)
Oui, ma femme, je suis le Maître, et je savais bien que je vous mettrais à la raison. (Acte 1, scène 19, LE-COMTE)
Je te demande bien pardon de mes brusqueries. (Acte 1, scène 19, LA-COMTESSE)
Va je te le revaudrai. Vous entendez bien, Bertran, Madame_la_Comtesse vous donne Nanette en mariage, puissiez-vous vous chérir tous deux aussi tendrement, que nous nous chérissons ma femme et moi. (Acte 1, scène 19, LE-COMTE)
Vous êtes bienheureux, Monsieur Lucas, d'avoir évité les inconvénients de la Noce ; car on vous avait déjà mis à la tête du Vaudeville de Village, qu'on chante à tous les mariages qui se font : tenez, tenez, les entendez-vous ? (Acte 1, scène 21, ADRIEN)
Bientôt tu mettras, v.24 (Acte 1, scène 22, ADRIEN)
Bientôt tu rajeuniras ; v.30 (Acte 1, scène 22, ADRIEN)
Ça troublerait si fort sa bienséance, v.55 (Acte 1, scène 23, LE-COMTE)

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LES MAL-ASSORTIS (1693)

Je serais bien folle de me marier, puisque j'ai déjà par devers moi le plus grand avantage qu'attire après lui le mariage le plus heureux. (Acte 1, scène 1, COLOMBINE)
Avez-vous de beaux enfants, bien conditionnés ? (Acte 1, scène 1, ARLEQUIN)
Oh, je vois bien à sa physionomie, que s'il est capable de gouverner des filles, ce n'est pas tant par les bonnes qualités qu'il a, que pour celles qui lui manquent. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Ah, je suis bien aise que vous soyez plus diligente que vos sours ! (Acte 1, scène 3, PIERROT)
Hélas, mon soin est bien différent de celui de mes sours ! (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
Oh, les filles n'aiment guère à se cacher : et si elles étaient toutes faites comme vous, elles amèneraient bientôt la mode de s'habiller l'été avec du réseau. (Acte 1, scène 3, PIERROT)
Oh, je voudrais bien être laide pour déplaire au gouverneur : mais je serais bien aise de redevenir belle, pour plaire à Léandre. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
Quoi, ce Léandre, si beau, si bien fait, qui se démène comme un coq, et se campe comme un cheval de manège, vous ne le verrez jamais ? (Acte 1, scène 3, PIERROT)
Hé bien, quand je serai lasse de combattre, je m'endormirai, afin de l'oublier tout à fait. (Acte 1, scène 3, ISABELLE)
Les songes sont bien malins. (Acte 1, scène 3, PIERROT)
J'ai toujours ouï dire, que pour bien juger d'un tableau, il faut le voir sans bordure, et un cheval tout nu par le licol. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Cela est bien aisé à dire, quand on a vu mille choses. (Acte 1, scène 5, LA-FILLE)
En vérité, monsieur, c'est un crime contre la bienséance. (Acte 1, scène 5, LA FILLE)
Vraiment, il est bien temps quand on a fait la faute. (Acte 1, scène 5, LA-FILLE)
Ma foi, vous faites bien ; car quand vous le voudriez, je ne le voudrais pas. (Acte 1, scène 5, LA-FILLE)
Hé bien, mettez-moi dans le point de vue. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Hé bien, monsieur, parmi ces charmantes soeurs, en avez-vous trouvé quelqu'une qui vous convienne ? Votre cour s'est-il déterminé ? (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
Hé bien, charmante pouponne, je vais vous rendre heureuse. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
Monsieur, j'ai une autre maladie bien plus dangereuse. (Acte 1, scène 6, ISABELLE)
Mais grâce à sa laideur, j'ai bien peu de pratique. v.47 (Acte 2, scène 1, LE-CABARETIER)
Mais je crois que je vous vaux bien. v.143 (Acte 2, scène 1, LA-COQUETTE)
Il y a longtemps que j'attends ce jour bienheureux. (Acte 2, scène 3, LE-JARDINIER)
Monsieur, il dit qu'il n'y a que quinze jours qu'il est de retour, mais il faut qu'il y ait davantage, car le temps m'a bien duré. (Acte 2, scène 3, LA-JARDINIÈRE)
Écoutez, la faute de votre femme est une faute d'ignorance, car si elle avait su calculer, comme vous, les jours et les mois, elle aurait si bien pris ses mesures, que vous ne vouS seriez aperçu de rien, et il ne faut pas déshonorer une femme, parce qu'elle ne sait pas l'arithmétique. (Acte 2, scène 3, ARLEQUIN)
Gardez-vous-en bien, c'est un homme de qualité qui trouverait fort mauvais qu'on lui fît ce compliment-là. (Acte 2, scène 3, LA-JARDINIÈRE)
Ce serait manquer de politesse que de vous opposer à l'honneur que monsieur veut bien vous faire. (Acte 2, scène 3, ARLEQUIN)
Ce troc-ci est bien aisé à faire. (Acte 2, scène 3, ARLEQUIN)
Vous trouverez le secret de la rajeunir, comme un vieux poirier, en lui coupant la tête : aussi bien une vieille sans argent, n'a plus que faire au monde. (Acte 2, scène 3, ARLEQUIN)
Il est bien malheureux v.240 (Acte 2, scène 4, ARLEQUIN)
Je sais bien qu'une épouse fidèle v.263 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
Fermez bien cette main si pleine de malheurs ; v.303 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
Pour vous bien réjouir, songez combien d'époux v.308 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
Mais bien souvent, en moins d'un jour, v.315 (Acte 2, scène 5, L'HYMEN)
Je crains bien que le plus fin v.322 (Acte 2, scène 5, L'HYMEN)
C'est bien troquer en matoise v.344 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
Vaut bien mieux que le pain mollet, v.351 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)
Combien d'époux à l'envi, v.353 (Acte 2, scène 5, ARLEQUIN)

LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉ (1715)

Et l'autre à moi, Girard. J'ose bien me promettre v.3 (Acte 1, scène 1, GIRARD)
Au fond, c'est pour son bien ; je vous ai fait comprendre v.15 (Acte 1, scène 1, GIRARD)
Bientôt dans le château ce voisin va se rendre. v.19 (Acte 1, scène 1, GIRARD)
Belle perfection ! Hélas ! Bien mal lui prit v.41 (Acte 1, scène 1, GIRARD)
Je n'ai fait que tourner son naturel en bien, v.45 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
La coquette a des droits bien plus hauts que la prude : v.64 (Acte 1, scène 1, LA VEUVE)
Vous la ferez bientôt, Lucas, pour votre fille, v.115 (Acte 1, scène 2, LA VEUVE)
N'faut pas dir'c'est un sot, car tout l'mond'el'sait bien : v.121 (Acte 1, scène 3, LUCAS)
Qu'il m'épousât bien vite. Ainsi c'est pour cela, v.133 (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Lisette m'entend bien. v.150 (Acte 1, scène 3, LA VEUVE)
Vous m'avez bien appris, me parlant de ces mines, v.151 (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Que celles qui les font, sont des femmes bien fines ; v.152 (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Son bon jour : mais l'accès pourra bien lui reprendre ; v.167 (Acte 1, scène 3, LA VEUVE)
Je veux me marier aussi bien que Lisette. v.172 (Acte 1, scène 3, LA VEUVE)
Je sais feindre bien mieux que la veuve ne croit, v.181 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
J'ai de la ruse encor, bien plus qu'elle n'en voit ; v.182 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Mais l'autre a moins de bien, c'est là ce qui me fâche. v.192 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Quoique la veuve dise : ah ! J'ai bien des chagrins ! v.194 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
L'un a beaucoup de bien, mais il me trompera ; v.205 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Le chasser ? Ah ! Gardez-vous en bien. v.209 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
S'il m'épouse, la veuve aura bien du chagrin. v.214 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Ce qui va bien plus vous étonner, v.217 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Par là j'aurai les biens qu'on voulait lui donner : v.218 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Et j'aurais bien voulu ne lui point faire tort ; v.222 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Qu'il faut bien profiter de ma jeunesse ; et d'une, v.224 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
L'baron vaut mieux qu'Argan, il a six fois pu d'bien. v.233 (Acte 1, scène 4, LUCAS)
Faut bien du s'gret, oui, car d'ces deux bons épouseux, v.237 (Acte 1, scène 4, LUCAS)
Feignez d'être bien en colère. v.240 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Criez bien fort, et puis sortez sans lui parler. v.245 (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Il veut bien autre chose. v.268 (Acte 1, scène 6, LISETTE)
Il n'a guère de bien ; c'était mon pis-aller : v.289 (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Ah ! Vous m'avez bien surprise. v.295 (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Mais que vous m'aimerez bientôt. v.299 (Acte 1, scène 8, ARGAN)
Au lieu d'elle, en un mot, vous aurez tout mon bien. v.318 (Acte 1, scène 9, ARGAN)
Donnez-lui votre bien. v.320 (Acte 1, scène 9, LISETTE)
Devait bien m'empêcher d'en contracter un autre : v.331 (Acte 1, scène 10, ARGAN)
Mais si vous compreniez combien Lisette m'aime, v.335 (Acte 1, scène 10, ARGAN)
Car elle refusait mon bien que je lui donne, v.340 (Acte 1, scène 10, ARGAN)
Moi, j'ai bien mérité que Lisette me trompe : v.347 (Acte 1, scène 11, LA VEUVE)
Fort bien : mais laissez-moi digérer mon dépit. v.358 (Acte 2, scène 1, LA VEUVE)
Je devais par moi-même être bien informée, v.367 (Acte 2, scène 1, LA VEUVE)
Ma sûreté, je saurai bien la prendre. v.395 (Acte 2, scène 1, GIRARD)
Je veux bien l'épouser, qui vous dit le contraire ? v.404 (Acte 2, scène 3, LE BARON)
Mais, voyons, relisons ; est-ce bien là son mot ? v.422 (Acte 2, scène 3, LA VEUVE)
Hé bien ? v.430 (Acte 2, scène 3, LE BARON)
Qu'il donne par contrat tous ses biens à Lisette. v.443 (Acte 2, scène 3, LA VEUVE)
Biens présents, à venir. v.444 (Acte 2, scène 3, LA VEUVE)
Un éclaircissement ici sera fort bien. v.454 (Acte 2, scène 5, ARGAN)
Par vos grands biens d'abord vous voulez l'éblouir : v.461 (Acte 2, scène 5, ARGAN)
Il préfère vos biens ; pour lui vous valez mieux : v.486 (Acte 2, scène 5, ARGAN)
Et vous le voyez bien. v.504 (Acte 2, scène 5, LISETTE)
C'est bien aussi le vôtre. v.512 (Acte 2, scène 5, ARGAN)
C'est bien dit : plus d'amour. v.513 (Acte 2, scène 5, LE BARON)
Eh bien, monsieur ? v.516 (Acte 2, scène 5, LA VEUVE)
Oui, sur ce que j'ai vu, j'ai fort bien fait je crois ; v.523 (Acte 2, scène 6, LISETTE)
J'entends bien ; mais pourquoi v.535 (Acte 2, scène 6, ARGAN)
J'ai puni ce menteur, j'en avais bien envie. v.538 (Acte 2, scène 6, LISETTE)
Vous avez fort bien fait : oui, vous avez raison ; v.547 (Acte 2, scène 6, ARGAN)
J'ai cru bien faire au moins. v.550 (Acte 2, scène 6, LISETTE)
Ah ! Que je devrais bien vaincre ma passion ! v.564 (Acte 2, scène 7, LE BARON)
Moi, je vous aimerais ? J'aurais bien peu de coeur. v.583 (Acte 2, scène 7, LISETTE)
Si la veuve et Girard, qui savent bien ruser, v.603 (Acte 2, scène 8, LISETTE)
Rendra bien. v.638 (Acte 2, scène 10, GIRARD)
Combien nous boirons chez Lucas ! v.672 (Acte 2, scène 10, GIRARD)
Je vois bien qu'en effet la question est folle. v.678 (Acte 2, scène 10, GIRARD)
Hé bien ? v.722 (Acte 1, scène 2, LA VEUVE)
Quoiqu'ma forteune asteur soit bien pu haut qu'la vôtre, v.743 (Acte 1, scène 3, LUCAS)
Je le vois bien, Lucas. v.745 (Acte 1, scène 3, LE BARON)
À vos ordres bientôt les chevaux vont se rendre. v.752 (Acte 1, scène 3, GIRARD)
Lucas, souvenez-vous que c'est bien de l'honneur, v.777 (Acte 1, scène 3, GIRARD)
Nous avons fait le tout, Monsieur, pour votre bien. v.797 (Acte 1, scène 3, GIRARD)
À vous trouver mon père, on a bien de la peine, v.800 (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Hé bien, me fuyez-vous ? Parlez ? v.806 (Acte 1, scène 5, ARGAN)
Vous auriez eu nos biens, vous serez confondus. v.825 (Acte 1, scène 5, LE BARON)
J'ai fait la fausse liste, et je m'en trouve bien ; v.850 (Acte 1, scène 5, GIRARD)
Mais noblesse s'acquiert, aussi bien que richesse. v.860 (Acte 1, scène 5, GIRARD)
De mes mauvais conseils la peur m'a bien punie. v.864 (Acte 1, scène 5, LA VEUVE)

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LE DÃ‰PART DES COMÃ‰DIENS (1694)

Tu ferais bien mieux de chercher quelque remède à nos maux. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
J'en sais bien la raison : c'est qu'on donne de l'argent à ceux-là ; et ceux-ci au contraire payent à la porte le droit de dire leur avis. (Acte 1, scène 2, COLOMBINE)
La revue ne sera pas complète ; car nous avons bien des déserteurs. (Acte 1, scène 2, ARLEQUIN)
Hé bien, quel parti avez-vous pris, monsieur Léandre ? (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Je le veux bien, moi, à condition que vous composerez les règles, et moi je les exercerai ; quand les écolières en vaudront la peine, vous donnerez les premières leçons, et je donnerai les dernières. (Acte 1, scène 4, ARLEQUIN)
Je vois bien que tu es un ignorant. (Acte 1, scène 4, LÉANDRE)
Je vois bien que tu as de bons principes, et si tu veux t'associer avec moi, nous ferons bien valoir le commerce. (Acte 1, scène 4, LÉANDRE)
Je voudrais bien m'associer avec vous, j'ai du talent pour cela : mais il est défendu à un comédien italien de se reposer avant l'âge de six vingt ans ; et ce n'est que par tolérance que Scaramouche s'est retiré à quatre-vingt-quatorze. (Acte 1, scène 5, ARLEQUIN)
Bientôt elle parviendra ; v.65 (Acte 1, scène 5, LA-CHANTEUSE)
Les affaires de la troupe ne vont pas trop bien : mais heureusement j'ai du talent d'ailleurs. (Acte 1, scène 6, COLOMBINE)
Fort bien cela. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
Hé bien, vous la servirez tous deux. (Acte 1, scène 6, ARLEQUIN)
Oui-da, il y a moyen de s'accommoder, aussi bien tu es délicate et fluette, tu ne peux pas tout faire : et je servirai, moi, pour la grosse besogne. (Acte 1, scène 6, PIERROT)
Je le veux bien. (Acte 1, scène 6, PIERROT)
Je vois bien que tu ne te connais pas en physionomie. (Acte 1, scène 7, OCTAVE)
Mais, faites-vous réflexion que nous fermons le théâtre, et qu'en France on oublie bien vite ce qu'on n'a plus devant les yeux ? (Acte 1, scène 7, ARLEQUIN)
On n'a que faire d'enseigne, quand on est bien achalandé. (Acte 1, scène 7, OCTAVE)
Va, va, je n'ai que faire de ta société ; je trouverai bien dans Paris quelque illustre associé qui m'apprendra le fin du commerce. (Acte 1, scène 7, OCTAVE)
À le bien prendre, vous n'êtes propre à rien. (Acte 1, scène 8, ARLEQUIN)
Je le veux bien. (Acte 1, scène 9, ARLEQUIN)
Tout cela va fort bien : mais certaine Sténobée jalouse, pria Amisodar de prier tous les cinquante mille diables de former un monstre de peinture et de carton, pour dévorer Bellérophon. (Acte 1, scène 9, ARLEQUIN)
Hé bien, v.85 (Acte 1, scène 9, MEZZETIN)
Vous m'entendez bien. v.87 (Acte 1, scène 9, MEZZETIN)
J'ai bien des choses à vous dire. v.120 (Acte 1, scène 9, ARLEQUIN)
Votre argent nous fera bien rire. v.122 (Acte 1, scène 9, ARLEQUIN)

LE CHEVALIER JOUEUR (1697)

On sait bien qu'il faut... (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Hé bien, c'est donc la même chose ? (Acte 1, scène 1, L'ÉTOURDI)
Malheureusement pour toi celle-ci commence, aussi bien que l'autre, par le Valet et la Suivante, sitôt que tu les verras paraître, tu sortiras sans les écouter, en criant tout haut : c'est la même chose, c'est la même chose ; et il faut l'écouter pour voir si c'est la même chose. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Voilà le goût de nos jeunes étourdis ; mais les gens de bon sens entrent dans le sujet, on veut des caractères soutenus, une intrigue nette et suivie, des situations intéressantes et bien ménagées, des expressions vives et naturelles, et de la gaîté sans immodestie. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Je prétendais seulement te prouver que toutes ces parties sont traitées différemment dans les deux pièces, et qu'à le bien prendre, elles n'ont rien de semblable que le fond du sujet, et deux ou trois idées de Scènes qui se sont trouvées dans des mémoires que l'un des deux auteurs a dérobés à l'autre. (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Le Chevalier est un jeune homme bien morigéné ! (Acte 2, scène 1, NÉRINE)
Que m'importe ; en tous cas, s'il manque la jeune, le vieille ne le manquera pas ; elle fera bien, car mon maître sera quelque jour un riche parti. (Acte 2, scène 1, FRONTIN)
On se soucie bien de son patrimoine, quand on a des talents pour les grandes fortunes. (Acte 2, scène 1, FRONTIN)
À la vérité ton Dorante a plus de bien en fonds ; mais les biens en fonds ont des bornes, et le casuel d'un joueur n'en a point. (Acte 2, scène 1, FRONTIN)
Quand la pauvre Comtesse a donné ici un appartement au Chevalier, je lui dis bien que le voisinage était dangereux, la bonne Dame croyait que le danger ne serait que pour elle ; mais en ces occasions périlleuses, la plus jeune est la plus exposée. (Acte 2, scène 1, NÉRINE)
Car vous ne vous rencontrerez jamais ensemble, et vous serez levée tous les jours avant qu'il revienne se coucher ; avec un homme réglé vous mèneriez une vie unie, ennuyeuse et languissante ; la vie d'un joueur est bien plus diversifiée ; diversité dans l'humeur; vous le verrez enragé, bourru dans l'adversité, brutal et méprisant dans la prospérité : diversité dans votre ménage ; abondance, disette, tantôt en carrosse, tantôt à pied ; quitter le premier appartement pour loger au quatrième étage : diversité dans les emmeublements ; aujourd'hui le velours, demain la serge, et après-demain les quatre murailles : la diversité réjouit les femmes. (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
On serait bien reçu, par exemple, à vous dire qu'il a passé la nuit au jeu ? (Acte 2, scène 3, NÉRINE)
J'entends bien ; hé ! (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
Elle a pris la chose parfaitement bien. (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
Hé bien, ne la voyez point ; si vous ne profitez de son dépit, le Chevalier saura bien profiter du retour, et quand le contrat sera signé, il saura bien mieux encore mettre à profit les tendres moments. (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
Je suis pourtant bien piqué ; ha Frontin ! (Acte 2, scène 3, LE CHEVALIER)
Vous allez donc être bien tendre ; car la tendresse vous vient à mesure que l'argent s'en va. (Acte 2, scène 3, FRONTIN)
Non, madame, vous avez trop de bonté de vouloir bien... (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
C'est Angélique qui cause tous nos maux, nous voudrions bien nous en dépêtrer. (Acte 2, scène 5, FRONTIN)
Entre nous, Madame, toute la solidité du coeur de ce jeune homme-là est pour vous, il le dit bien dans ses moments de prudence : je devrais, dit-il, me laisser entraîner au penchant vertueux que je me sens pour Madame_la_Comtesse. (Acte 2, scène 5, FRONTIN)
Assurément, et vous gâteriez tout avec votre probité gauloise : entrez chez Madame elle vous donnera des leçons d'une probité d'usage qui est bien plus sûre que l'autre. (Acte 2, scène 8, NÉRINE)
J'ai bien peur que le Chevalier n'accepte, il s'apercevra peut-être du panneau qu'on lui veut tendre. (Acte 4, scène 1, LA COMTESSE)
Nérine, je ne veux point avoir de part à ce désordre, et quoique ce soit pour un bien... (Acte 4, scène 2, LA COMTESSE)
Tout le bien sera sur votre compte, et je prends le désordre sur moi. (Acte 4, scène 2, NÉRINE)
Il est bien question d'entrer dans ces petits détails, pendant que vous manquez au fond de la tendresse : quoi, Madame, vous savez la passion de Dorante, et vous avez encore de la confiance en lui ? (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
Moi, Madame, je serais bien fâchée de ne l'avoir pas fait. (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
C'est bien de même, Madame, c'est bien de même ! (Acte 4, scène 6, LE CHEVALIER)
Le lait est un grand remède, qheu, je m'en trouve fort bien, qheu ; mais je vous dis fort bien, qheu, q, fort bien, q, fort bien, q, fort bien. (Acte 4, scène 9, LE MARQUIS)
Non qu'heu... non un spectacle bien plus magnifique. (Acte 4, scène 9, LE MARQUIS)
Je le crois, vous êtes un homme sage, vous, et je vous empêcherai bien d'être tenté, je vous défends de manier la carte, vous êtes trop malheureux heu... (Acte 4, scène 9, LE MARQUIS)
Allons, allons, je vous empêcherai bien, allons, allons. (Acte 4, scène 9, LE MARQUIS)
Je sens bien que Dorante ferait mon bonheur, si je pouvais être heureuse sans le Chevalier. (Acte 5, scène 1, ANGÉLIQUE)
Je craignais tantôt de m'être attirée votre haine ; mais je vois bien que vous n'avez point de passion. (Acte 5, scène 2, ANGÉLIQUE)
Je veux bien me charger d'apprendre moi-même à ce petit indigne-là, que vous rompez avec lui pour jamais. (Acte 5, scène 2, LA COMTESSE)
On ne soupçonne point une vertu aussi établie que la mienne ; et quand on me le verrait épouser, on ne devrait rien soupçonner, et il faudrait croire que je le ferais pour un bien. (Acte 5, scène 2, LA COMTESSE)
Ce serait pour votre bien. (Acte 5, scène 2, ANGÉLIQUE)
En offrant tout mon bien au Chevalier peut-être que... (Acte 5, scène 4, LA COMTESSE)
Je suis bien en peine, laquelle des deux sera plutôt payée ; l'une par brutalité, l'autre par douceur. (Acte 5, scène 6, FRONTIN)
J'espère bien qu'elle le sera ; je vous conseille de la plaindre, la pauvre enfant sera fort à plaindre avec des aubaines comme cela... (Acte 5, scène 8, LE CHEVALIER)
Vous devenez bien insultant dans la prospérité ; allez, tous vos procédés vous rendent indignes d'avoir des amis, et je vous déclare que je ne vous ménagerai pas plus que vous ménagez Angélique. (Acte 5, scène 8, DORANTE)
Je prétends bien la voir aujourd'hui. (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
À onze heures, aussi c'est bien tard. (Acte 5, scène 9, FRONTIN)
Il faut avouer que le jeu est une passion bien abominable. (Acte 5, scène 1, LE CHEVALIER)
Marcher à grands pas, rester immobile, pâlir, rougir, fureur, tendresse, enrager, soupirer, la crise est violente, je souhaite qu'elle tourne à bien ; en vérité les discours de ce petit vilain-là, votre portrait joué, le rendez-vous manqué, tout cela devrait bien vous déterminer. (Acte 5, scène 3, NÉRINE)
Ils ont machiné quelque chose contre mon maître, je voudrais bien voir comment il s'en tirera. (Acte 5, scène 6, FRONTIN)
Un homme vient me trouver, me gagne tout mon bien, cela est-il naturel ? (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
Joue maraud, joue traître, joue enragé maudit ; tu as joué ton bien, ton sang, ô joue-toi, toi-même... (Acte 5, scène 9, LE CHEVALIER)
Fort bien. (Acte 5, scène 9, FRONTIN)
Vous avez bien fait de parler, il allait se désespérer : hé ! (Acte 5, scène 9, FRONTIN)
Voici le fait ; Mademoiselle veut bien que vous disposiez de sa personne, mais elle ne veut pas que vous puissiez disposer de son bien. (Acte 5, scène 9, NÉRINE)
Par délicatesse d'amour, Monsieur veut ruiner sa maîtresse, et elle lui propose grossièrement une séparation de biens... (Acte 5, scène 10, NÉRINE)
Hé bien, Chevalier, acceptez-vous ma proposition ? (Acte 5, scène 10, ANGÉLIQUE)

LE NÃ‰GLIGENT (1692)

On me l'avait bien dit, que c'était un homme extraordinaire ; et que je ne serais pas fâché de l'entretenir. (Acte 1, scène 1, ORONTE)
Je voudrais bien voir cela avant que de mourir. (Acte 1, scène 1, FANCHON)
J'avoue qu'elle est singulière et assez bien conduite. (Acte 1, scène 3, ORONTE)
Assurément, je me serais emparé aussi bien que lui, et que ceux qui l'ont précédé... (Acte 1, scène 3, LE-POÈTE)
Molière a bien gâté le théâtre. (Acte 1, scène 3, LE-POÈTE)
J'attraperai bien le siècle : je vais me jeter dans les pièces allégoriques, dans les moeurs étrangères et barbares. (Acte 1, scène 3, LE-POÈTE)
Ça songeons à nous bien réjouir aujourd'hui, et surtout plus d'affaires, la vie est trop courte pour perdre du temps. (Acte 2, scène 1, ORONTE)
Oh bien, m'en voilà quitte. (Acte 2, scène 2, ORONTE)
Non, dont je suis bien aise ; car je n'aime point à parler d'affaires. (Acte 2, scène 2, ORONTE)
Je vous en ferai bien souvenir. (Acte 2, scène 2, FANCHON)
Il me fait bien plaisir de me laisser seule, car Dorante m'a fait signe de venir ici. (Acte 2, scène 3, FANCHON)
Je vous découvrirais bien ses petits sentiments ; mais vous m'avez la mine d'être de nos beaux à la mode, qui sont insupportables dès qu'on leur a fait entrevoir le moindre penchant pour eux. (Acte 2, scène 5, FANCHON)
Vous êtes bienheureux que nous n'ayons pas de temps à perdre. (Acte 2, scène 5, FANCHON)
Mais vraiment je vous trouve bien impertinente de me dire à mon nez ces sottises-là ; suis-je capable de dire des injures ? Vous êtes une extravagante à qui je dis poliment ses vérités. (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
Écoutez ma petite nièce, je veux bien vous en avertir, quand Dorante vient ici, il n'est pas difficile de juger qu'il n'y vient que pour moi, et je viens pourtant de m'apercevoir que vous vous attribuez ses regards et ses visites... (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
Hé bien, ne voilà-t-il pas ma petite ridicule avec sa jeunesse ; apprenez sotte que vous êtes, qu'il n'y a point d'homme raisonnable qui puisse s'attacher à une petite créature comme vous, dont le coeur et l'esprit ne sont pas encore au monde. (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
Oh, je vous assure que je sais bien qu'il faut être jeune pour plaire aux hommes. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
Hé bien. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
Mais vraiment vous ne lui plaisez point ; et sans aigreur, je veux bien vous désabuser ; il faut vous apprendre à vous connaître en vraie passion. (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
Hé bien ma tante, vous avez beau dire, j'explique cela tout autrement (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
Hé bien cependant ? (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
Oui, par propreté, par bienséance ; mais mes agréments tirent peu de secours de ces bagatelles. (Acte 2, scène 6, BÉLISE)
Je le vois bien : mais moi je suis bien aise d'être jeune et jolie, d'avoir de beaux yeux, une belle bouche, un teint vermeil. (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
Hé bien. (Acte 2, scène 7, BÉLISE)
Hé bien, Madame, je crois qu'il est amoureux de vous. (Acte 2, scène 7, FANCHON)
Cela se pourrait-il bien ? (Acte 2, scène 7, BÉLISE)
Il faut empêcher cela, Fanchon ; je veux bien qu'on m'aime, mais mourir chez moi, cela ne me plairait pas. (Acte 2, scène 7, BÉLISE)
Vraiment oui, je crois qu'il en a bien envie. (Acte 2, scène 7, ANGÉLIQUE)
Hé bien ma tante, vous aimez tant le surnaturel, prenez ce bel esprit, et me laissez Dorante. (Acte 2, scène 7, ANGÉLIQUE)
Oh, je gagerais bien que si, moi. (Acte 2, scène 7, ANGÉLIQUE)
Je vieillirai comme elle, mais je voudrais bien savoir si je deviendrai ridicule comme elle. (Acte 2, scène 8, ANGÉLIQUE)
On voit bien que vous êtes destinés pour être mari et femme. (Acte 2, scène 10, FANCHON)
Hé bien, Monsieur, je suis fait pour vous attendre comme vous voyez ; m'apportez-vous de l'argent encore ? (Acte 2, scène 14, LE-MARQUIS)
Fort bien, Monsieur, fort bien ! (Acte 2, scène 14, LE-MARQUIS)
Vous m'accommodez bien vraiment, vous me ruinez, vous m'obérez, vous êtes un joli jeune homme ! (Acte 2, scène 14, LE MARQUIS)
Je ne vous en dis rien, Monsieur, voilà qui est fini, je le veux bien comme cela : je me ruine pour vous faire plaisir, ne suis-je pas le maître ? (Acte 2, scène 14, LE-MARQUIS)
Hé bien, qu'ils fassent, qu'ils fassent. Mais voilà des marauds bien insolents ; de quoi ces gueux-là s'avisent-ils, de négocier avec des gens de qualité, quand ils n'ont pas de fonds pour faire des avances ? (Acte 2, scène 14, LE-MARQUIS)
Hé bien, Monsieur, ne payez point ; il ne faut pas payer, ne payez point. (Acte 2, scène 14, LE-MARQUIS)
Voilà des noces bien avancées ! (Acte 2, scène 14, L-INTENDANT)
Mais enfin, il me semble que je fais bien les choses, et en homme d'honneur j'épouserai la nièce. (Acte 2, scène 14, LE-MARQUIS)
Entre nous je m'accommoderais bien de l'argent, sans me charger de la fille ; mais il y aurait quelque petite chose à dire à cela, et il faut empêcher de parler le petit monde, et puis, je crois que je suis amoureux. (Acte 2, scène 14, LE-MARQUIS)
Je le savais bien, moi, que c'était votre faute. (Acte 2, scène 15, LE-TAILLEUR)
Vous savez bien, Monsieur... (Acte 2, scène 15, L-INTENDANT)
Voilà parler cela. Vous devenez raisonnable. Hé bien, puisque vous prenez les choses du bon côté ; d'honneur vous aurez de l'argent, quand je devrais vous payer moi-même sur mes menus plaisirs. (Acte 2, scène 15, LE-MARQUIS)
Palsambleu, vous êtes un maraud bien curieux. (Acte 2, scène 15, LE-MARQUIS)
Fort bien. (Acte 2, scène 15, LE-TAILLEUR)
Vous avez l'âme bienfaisante. (Acte 2, scène 16, ORONTE)
Hé bien, mon cher, avez-vous fait affaire avec ces Troqueurs que je vous ai envoyés ? (Acte 2, scène 16, LE-MARQUIS)
Allez, allez, mon cher, c'est fort bien fait de songer à ses affaires. (Acte 2, scène 16, LE-MARQUIS)
Je t'empêcherai bien de la vaincre. (Acte 2, scène 16, LE-MARQUIS)
Non, non, Monsieur, puisque me voilà en humeur, j'irai bien moi-même. (Acte 2, scène 16, ORONTE)
Non vraiment, gardez-vous bien de laisser échapper ce hasard. (Acte 2, scène 16, LE-MARQUIS)
Te voilà, Fanchon, est-ce que nous n'aurons pas bientôt ici nos gros joueurs, le Comte, le Chevalier, le Baron et notre Sénéchal ?... (Acte 3, scène 2, LE-MARQUIS)
On voit bien, Monsieur, que... (Acte 3, scène 3, LE-POÈTE)
Mais parbleu, le petit Apollon devrait bien faire défricher les avenues de ce Parnasse ; car avant qu'un Poète ait traversé toutes ses ronces et ses épines, son manteau doit être bien déchiré, hé, hé. (Acte 3, scène 3, LE-MARQUIS)
Je me donne au diable, vous me ferez bien plaisir. (Acte 3, scène 3, LE-MARQUIS)
Oui, c'est fort bien dit, trait pour trait. v.71 (Acte 3, scène 3, LE-MARQUIS)
Cet homme-là est bien touché de la mort de mon père ! (Acte 3, scène 4, LE-SÉNÉCHAL)
Ce m'est une consolation bien grande, Madame, qu'une personne... (Acte 3, scène 5, LE-SÉNÉCHAL)
Hé bien, la bonne Comtesse, en quel état sont nos affaires ? (Acte 3, scène 6, LE-MARQUIS)
Il faut bien que tu m'en répondes, c'est ton affaire. Je vais voir le jeu de la Comtesse, si nous ruinons le Sénéchal, ta fortune est faite. (Acte 3, scène 8, LE-MARQUIS)
Il faut que j'aime bien l'argent pour en recevoir de la main de cet homme-là. (Acte 3, scène 9, FANCHON)
Ah, ma chère Fanchon, j'ai bien des nouvelles à t'apprendre ! (Acte 3, scène 10, DORANTE)
Hé bien ? (Acte 3, scène 10, FANCHON)
C'est une chose bien difficile à imaginer. (Acte 3, scène 10, FANCHON)
Je m'en suis toujours bien doutée. (Acte 3, scène 10, FANCHON)
Il s'agit de bien autre chose. (Acte 3, scène 11, DORANTE)
Il faudrait bien mieux que vous allassiez... (Acte 3, scène 11, FANCHON)
Vous avez pourtant des affaires bien plus pressantes. (Acte 3, scène 11, DORANTE)
Que j'ai quelque part un fort beau buste antique dépareillé, qui fera bien mon affaire. (Acte 3, scène 11, ORONTE)
Hé bien, Fanchon, après cela peut-on se soucier d'être jeune ? (Acte 3, scène 1, BÉLISE)
C'est un été bien sec, que cet été-là. (Acte 3, scène 1, FANCHON)
Il faut avouer qu'en France on a le goût bien dépravé. (Acte 3, scène 1, BÉLISE)
Fort bien. (Acte 3, scène 1, FANCHON)
Je le crois bien, Madame. (Acte 3, scène 1, LE-POÈTE)
On a bien de la peine à gagner soixante pistoles. (Acte 3, scène 1, LE-POÈTE)
Hé bien, Lolive, as-tu quelques nouvelles à m'apprendre ? (Acte 3, scène 4, DORANTE)
Hé bien ? (Acte 3, scène 4, DORANTE)
Mais, Monsieur de la Flèche est un petit brutal qui n'en use pas bien avec elle. (Acte 3, scène 4, LOLIVE)
Regarde-moi entre deux yeux, et écoute-moi bien. (Acte 3, scène 4, FANCHON)
Fort bien. (Acte 3, scène 4, DORANTE)
Vous verrez que vous me brouillez, car je ne possède pas trop bien l'histoire, mais tant va qu'enfin je lui ai attrapé une lettre que Monsieur l'Intendant écrivait à Monsieur_le_Marquis. (Acte 3, scène 4, LOLIVE)
Hé bien, que dis-tu de moi, mon adorable. (Acte 3, scène 4, LOLIVE)
Fusses-tu bien endormi. (Acte 3, scène 4, FANCHON)
Ah je le crois, jeune et bien fait comme vous êtes, on va droit au coeur de la belle, et l'on ne prend point les chemins détournés de la négociation. (Acte 3, scène 6, LE-MARQUIS)
Ouais, Dorante est bien pacifique. (Acte 3, scène 6, FANCHON)
Je suis pourtant bien aise de vous l'expliquer mieux, et de vous dire net, que si je vous vois davantage mettre le pied dans ce logis... (Acte 3, scène 6, LE-MARQUIS)
Eh bien, quel est ce beau secret ? (Acte 3, scène 6, LE-MARQUIS)
Fort bien, fort bien. (Acte 3, scène 6, LE-MARQUIS)
Il y a des temps et des lieux pour tout, et j'aurai l'occasion de vous faire voir peut-être que l'épée d'un simple Gentilhomme comme moi, vaut quelquefois bien celle d'un Marquis comme vous. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
Et moi je serais bien fâché que vous ne le fussiez pas. (Acte 3, scène 6, DORANTE)
Écoutez : je me connais un peu en vraie valeur, et pour peu que je tâte un homme, et que je lui serre le bouton, je vois bientôt ce qu'il a dans le ventre. (Acte 3, scène 6, LE-MARQUIS)
Quand deux braves hommes sont sûrs l'un de l'autre, ils en battraient bien quatre, ha, ha. (Acte 3, scène 6, LE-MARQUIS)
Si Monsieur_le_Marquis est aussi redoutable aux dames qu'aux cavaliers, on peut dire que c'est un héros à deux mains bien dangereuses ; tenez-vous bien en garde au moins. (Acte 3, scène 7, FANCHON)
Sais-tu bien Fanchon, que cet enfant-là avec sa simplicité pastorale et bourgeoise va traîner après son char vingt Marquises et autant de Duchesses que je lui sacrifie. (Acte 3, scène 7, LE-MARQUIS)
Combien les louez-vous par jour ? (Acte 3, scène 7, FANCHON)
Du tabac, courage, courage la belle ; une fille revient de bien loin avec un homme comme moi. (Acte 3, scène 7, LE-MARQUIS)
Ho, ce français-là est bien corrompu. (Acte 3, scène 7, FANCHON)
Je vois bien qu'il faut que je me fasse entendre à elle à force de magnificence. (Acte 3, scène 7, LE-MARQUIS)
J'ai déjà fait votre maison ; J'ai arrêté un grand Maure, deux Coureurs, un petit Nain, trois brodeuses et quatre Valets de chambre ; je supprime les Damoiselles, fi cela est bourgeois en diable, hé bien bichonne, me suis-je rendu intelligible ? (Acte 3, scène 7, LE MARQUIS)
Je serais bien fâchée d'avoir quelque chose à démêler avec lui. (Acte 3, scène 7, ANGÉLIQUE)
Quand Monsieur tâte quelqu'un, et qu'il lui serre le bouton, il voit bientôt ce qu'il a dans le ventre. (Acte 3, scène 7, FANCHON)
Vous êtes bien informé de mes affaires, Monsieur Dorante ; mais enfin vous êtes galant homme. (Acte 3, scène 12, LE-MARQUIS)
Vouloir m'emprunter de l'argent pour vous approprier mon bien. (Acte 3, scène 12, ORONTE)
Je vous la donne, et vous assure le bien que vous m'avez conservé. (Acte 3, scène 13, ORONTE)
Vous m'avez bien de l'obligation, car un mariage c'est encore des affaires. (Acte 3, scène 13, ORONTE)

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L'ESPRIT DE CONTRADICTION (1700)

Je conviens que tu as plus d'imagination que moi, et plus de bon sens que bien des Philosophes qui n'en ont point. (Acte 1, scène 1, ORONTE)
Tu me l'as fort bien dit , si ma fille veut être mariée, il ne faut pas qu'elle fasse, mine d'y penser, ni moi non plus. (Acte 1, scène 1, ORONTE)
Je serais morgué bien fâché de quitter ce bourgeois-ci, sa bourgeoiserie est pu argenteuse que ben des gentilhommeries que li a. (Acte 1, scène 2, LUCAS)
Je fuis bien fiché de vous quitter. (Acte 1, scène 3, LUCAS)
Ouais, mon humeur est donc bien terrible! (Acte 1, scène 3, MADAME ORONTE)
Je ne contredis jamais, à le bien prendre ; mais c'est que je n'aime point qu'on me contredise ; par exemple, je me fuis fâchée contre toi pour ton obstination , pourquoi t'obstines-tu à me cacher ce que je veux découvrir ? (Acte 1, scène 3, MADAME ORONTE)
Hé bien Lucas ? (Acte 1, scène 3, MADAME ORONTE)
J'ai tous les sujets du monde de me plaindre de vous, car vous n'êtes qu'une dissimulée ; mais je suis bonne et raisonnable, et avant que de disposer de vous de manière ou d'autre, je veux bien encore consulter votre inclination ; parlez-moi donc sincèrement une fois en votre vie, voulez vous être mariée ou non ? (Acte 1, scène 4, MADAME ORONTE)
Car enfin vous envisagez le mariage, ou comme un bien, ou comme un mal ; ou vous le souhaitez, ou vous le craignez. (Acte 1, scène 4, MADAME ORONTE)
Cela suffit pour moi, car j'ai intérêt d'être impénétrable à vôtre curiosité ; ne vous ai-je pas dit déjà, que j'ai formé certain projet pour mon établissement, et que suivant ce projet, il ne faut pas que ma mère sache, si je vous aime , ou si j'en aime un autre : il faut que mon père l'ignore aussi, et par conséquent, que vous l'ignoriez vous-même : car si vous le saviez, mon père, ma mère, et tous ceux qui vous voient, en seraient bientôt instruits. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Vous me croyez donc bien indiscret. (Acte 1, scène 6, VALÈRE)
He bien, retournez-vous-en. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Ô pour me dire des injures attendez que je les ai méritées, je les mériterai peut-être bientôt, ne vous impatientez point. (Acte 1, scène 6, ANGÉLIQUE)
Ah, mon père, je crains bien. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Si la pensée est venue d'elle, l'exécution suivra bientôt. (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Oui, ma fille, les gros biens de Monsieur Thibaudois plaisent à ma femme comme à moi. (Acte 1, scène 7, ORONTE)
Tu es bien gentille dea, conte-moi un peu. (Acte 1, scène 8, THIBAUDOIS)
Je vois bien que nous sommes aussi habiles l'un que l'autre pour imaginer ; mais par bonheur, j'ai un jardinier à qui il vient les meilleures pensées du monde, c'est une bonne tête. (Acte 1, scène 9, ORONTE)
Hé bien, Lucas, rêves-tu à notre affaire, as-tu fait réflexion sur ce que je t'ai dit ? (Acte 1, scène 10, ORONTE)
C'est bien pense cela. (Acte 1, scène 10, THIBAUDOIS)
Fort bien, Lucas. (Acte 1, scène 10, ORONTE)
Quoi, tu me soutiendras qu'un établissement solide, que les gros biens de Monsieur Thibaudois ne sont pas préférables ? (Acte 1, scène 11, MADAME ORONTE)
Ô bien, je lui déclare que malgré lui... (Acte 1, scène 11, MADAME ORONTE)
Il le prend sur ce ton là ; je lui ferai bien voir... (Acte 1, scène 11, MADAME ORONTE)
Je voudrais bien savoir où vous prenez toutes les extravagances que vous venez de me dire. (Acte 1, scène 12, MADAME ORONTE)
Il faut être bien obstiné pour me soutenir... (Acte 1, scène 12, MADAME ORONTE)
Hé bien ! (Acte 1, scène 13, ORONTE)
Je veux bien que vous sachiez que... (Acte 1, scène 18, ORONTE)
Il faut être bien malheureux , la seule fois de sa vie qu'elle ne me contredit point , c'est pour me contredire. (Acte 1, scène 19, ORONTE)
Hé bien ! (Acte 1, scène 21, THIBAUDOIS)
Hé bien Lucas , on va finer le contrat, c'est de l'argent qu'il faudra que je te baille. (Acte 1, scène 21, THIBAUDOIS)
J'aime pourtant bien cette petite Angélique : mais je me moque de cela, si je ne l'épouse pas, j'ai de quoi en épouser quatre autres. (Acte 1, scène 22, THIBAUDOIS)
Cela te sache donc, j'en fuis bien aise ; c'est que tu m'aimes, et c'est bien fait ; ne pleure point, va ne pleure point, tu m'auras. (Acte 1, scène 23, THIBAUDOIS)
Allez donc vous joindre à mon père, secondez-le bien, parlez ensemble à ma mère, priez-la, pressez-la. (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
Rien du tout, Monsieur Thibaudois : je voudrais bien savoir, Monsieur, de quel droit vous venez m'injurier ? (Acte 1, scène 23, ANGÉLIQUE)
Premièrement mon père peut-il balancer, entre les richesses de Monsieur, et le peu de bien que vous avez ? (Acte 1, scène 23, ANG?LIQUE)
Monsieur a plus de bien que vous n"en méritez. (Acte 1, scène 26, MADAME ORONTE)
Vous prononcez cela bien naturellement. (Acte 1, scène 27, ANGÉLIQUE)
Et comme je le souhaitais, car pour vous le faire prononcer d'un ton à le persuader à ma mère, il a bien fallu vous le faire sentir vivement ; vous ne l'auriez pas si bien trompée, si je ne vous avais trompé vous-même. (Acte 1, scène 27, ANGÉLIQUE)
Ce que j'entends est-il bien vrai ? (Acte 1, scène 27, VALÈRE)
Il faut être bien insolent. (Acte 1, scène 29, MADAME ORONTE)
Signez, Monsieur mon mari, signez, ou bien.... (Acte 1, scène 30, MADAME ORONTE)

LA RÉCONCILIATION NORMANDE (1719)

Je ne puis pas attendre, tout va bien. v.13 (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
N'a pu nous bien prouver, si là-bas vers le Maine v.51 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
Oh ! Je croirais bien, qu'absents v.62 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
Mais leur fiel s'aigrira bientôt par la présence : v.64 (Acte 1, scène 2, N?RINE)
Comme il n'est pas bien sûr que l'on me le destine, v.76 (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
Il est bien temps d'avoir de tels ménagements ! v.78 (Acte 1, scène 2, NÉRINE)
De vous rendre aujourd'hui tous vos biens qu'ils retiennent ? v.88 (Acte 1, scène 3, DORANTE)
J'ai si bien, sans m'ouvrir, prévenu, ménagé v.90 (Acte 1, scène 3, DORANTE)
Tu vois bien v.145 (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
Paraître bien contente. v.151 (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
Est bien noir. v.158 (Acte 1, scène 4, ANGÉLIQUE)
Eh bien, Monsieur Pyrante ? v.220 (Acte 1, scène 5, LA MARQUISE)
De vous bien embrasser d'abord ; et dès ce soir, v.225 (Acte 1, scène 5, PYRANTE)
Aura ses biens, je dis ses biens, car franchement v.245 (Acte 1, scène 5, PYRANTE)
Pour le bien embrasser, je me sens trop émue. v.259 (Acte 1, scène 5, LA MARQUISE)
Pour me tranquilliser, il me faut bien une heure. v.263 (Acte 1, scène 6, LE COMTE)
Il me laissa bien loin dans la même carrière ; v.316 (Acte 1, scène 8, FALAISE)
Aussi suis-je chargé de vous bien mettre au fait. v.325 (Acte 1, scène 8, FALAISE)
Et me bien rafraîchir, en buvant, la mémoire v.348 (Acte 1, scène 9, FALAISE)
Pateliner l'arbitre ; eh j'ai bien commencé, v.350 (Acte 1, scène 9, FALAISE)
Préparez-le-moi vite, il me convient. Eh bien ! v.371 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Sans bien, pour secouer cette idée importune, v.382 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Ils me rendent mes biens en se réunissant. v.388 (Acte 2, scène 2, ANGÉLIQUE)
Et que d'abord on songe à les bien réunir. v.391 (Acte 2, scène 2, DORANTE)
À la nièce d'abord je fais rendre les biens, v.415 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Frustre ses héritiers en mangeant tout son bien ; v.420 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Économe des biens, dont pourtant je vivrai, v.423 (Acte 2, scène 2, LE CHEVALIER)
Pour les espionner je jouerai bien mon jeu. v.451 (Acte 2, scène 4, FALAISE)
Tu lui rends bien justice ! En cela je t'estime. v.469 (Acte 2, scène 5, LE COMTE)
Une femme de bien haïr son propre enfant, v.476 (Acte 2, scène 5, NÉRINE)
Le Ciel comble ma soeur de biens et de plaisirs. v.496 (Acte 2, scène 6, LE COMTE)
Oui, faisons-lui du bien. v.525 (Acte 2, scène 6, LE COMTE)
Du bien, c'est ma pensée. v.525 (Acte 2, scène 6, LA MARQUISE)
Soit un homme de bien. v.545 (Acte 2, scène 6, LE COMTE)
Ce trait de mon frère est bien digne. v.566 (Acte 2, scène 6, LA MARQUISE)
Ah ! J'ai bien vu d'abord, v.572 (Acte 2, scène 6, LE COMTE)
À les raccommoder j'ai bien pris de la peine. v.581 (Acte 2, scène 6, ANGÉLIQUE)
Fort bien. Ne pas goûter une passion pleine, v.586 (Acte 2, scène 7, NÉRINE)
Haïssez, j'y consens. Car j'ai bien su prévoir v.588 (Acte 2, scène 7, N?RINE)
Aussi bien que l'amour, la haine a sa douceur : v.596 (Acte 2, scène 7, NÉRINE)
Un fiel bien ménagé coule de veine en veine, v.597 (Acte 2, scène 7, N?RINE)
Dans les biens jusqu'au cou. Voyez, épousez-la. v.644 (Acte 2, scène 9, NÉRINE)
Le coup est bien cruel ! v.647 (Acte 2, scène 9, DORANTE)
De la tante les biens de la nièce... on le peut, v.683 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
Vouloir bien épouser la Marquise. Oui, ce tour v.699 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
Pour lui faire livrer les biens qu'elle retient : v.703 (Acte 3, scène 2, LE CHEVALIER)
De vos immenses biens ; car il est généreux. v.736 (Acte 3, scène 4, NÉRINE)
Je vous permets d'aimer mes grands biens, car du reste v.741 (Acte 3, scène 4, LA MARQUISE)
Je jure que les biens qu'aujourd'hui vous m'offrez v.743 (Acte 3, scène 4, DORANTE)
Il faut bien, puisqu'en vous il voit de la beauté, v.747 (Acte 3, scène 4, NÉRINE)
On dit tout en riant, on s'explique bien mieux, v.751 (Acte 3, scène 4, LA MARQUISE)
Oui, je voudrais bien voir la famille contente. v.778 (Acte 3, scène 4, DORANTE)
Comme en vous épousant il frustre de vos biens v.779 (Acte 3, scène 4, NÉRINE)
Il faut bien quinze jours. v.831 (Acte 3, scène 6, LA MARQUISE)
Eh bien, mon cher ! v.865 (Acte 3, scène 8, LA MARQUISE)
Car j'oblige ton maître à bien plaider mon frère : v.873 (Acte 3, scène 8, LA MARQUISE)
Ce procès que je cède, et c'est bien peu de temps, v.876 (Acte 3, scène 8, LA MARQUISE)
Par droit de bienséance, et droit de voisinage. v.886 (Acte 3, scène 8, FALAISE)
Un juge bien payé verra plus clair que moi. v.895 (Acte 3, scène 8, FALAISE)
Avec un frère au fond il faut bien vivre en paix. v.907 (Acte 3, scène 8, LA MARQUISE)
Pour son bien, pour la mettre un jour à la raison. v.916 (Acte 3, scène 9, LE COMTE)
Il le faut pour son bien, dites-vous. v.923 (Acte 3, scène 9, FALAISE)
Je cède tous les biens ; et pour ma nièce, moi, v.936 (Acte 3, scène 10, LE COMTE)
Mais à propos la lettre, il se pourrait bien faire v.946 (Acte 3, scène 11, NÉRINE)
Qu'il est bien fait v.948 (Acte 3, scène 11, N?RINE)
Oh ! Ma jeune maîtresse est bien plus indiscrète. v.970 (Acte 3, scène 11, NÉRINE)
Eh bien ? v.986 (Acte 3, scène 11, FALAISE)
Hon ! J'ai bien peur. v.992 (Acte 3, scène 11, FALAISE)
Pourrait bien détromper la tante. v.998 (Acte 3, scène 11, NÉRINE)
Bien souvent veut dire, oui. v.1005 (Acte 3, scène 11, FALAISE)
Elle était bien tranquille, et j'étais avec elle, v.1017 (Acte 4, scène 2, ANGÉLIQUE)
Auriez-vous la vertu de bien faire un mensonge. v.1042 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
Elle sait votre amour, elle est bien pénétrante. v.1045 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
Cachez-le bien au moins. Tout haut répondez-moi v.1063 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
Fort bien. Mais il faut dire mieux. v.1067 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
Il faut bien l'avouer ; je soupirais pour elle, v.1087 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
Me voilà bien honteux. Que vous me haïrez ! v.1089 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
Se bien rendre le change au lieu de se fâcher ; v.1114 (Acte 4, scène 3, NÉRINE)
Il les empâtait bien, et de ces nourritures v.1136 (Acte 4, scène 3, NÉRINE)
On veut bien lui passer sa roture ; v.1152 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
C'est à quoi nous allons rêver. Faisons si bien v.1161 (Acte 4, scène 3, LE CHEVALIER)
Voyons si tout à l'heure il a bien pris le change, v.1176 (Acte 4, scène 5, LE CHEVALIER)
S'il me croit bien l'amant d'Angélique. v.1177 (Acte 4, scène 5, LE CHEVALIER)
Mon maître sait ravoir son bien en bonne guerre, v.1187 (Acte 4, scène 5, FALAISE)
Il sait bien par retrait rentrer dans une terre ; v.1188 (Acte 4, scène 5, FALAISE)
Je pourrais bien ici te couper les oreilles. v.1192 (Acte 4, scène 5, LE CHEVALIER)
La paye bien, le reste est pure bagatelle ; v.1203 (Acte 4, scène 6, FALAISE)
Fort bien. « Sur le complot que nous faisons tous deux... » v.1218 (Acte 4, scène 7, LE COMTE)
D'ailleurs, on me menace. Hon, hon, hon... J'ai bien peur... » v.1226 (Acte 4, scène 7, LE COMTE)
Oh ! Je vous soutiens, moi... « J'en suis bien convaincu... » v.1234 (Acte 4, scène 7, LE COMTE)
C'est qu'il connaît la soeur. Ah ! Qu'il a bien raison ; v.1238 (Acte 4, scène 7, FALAISE)
Vous comprenez bien ? v.1265 (Acte 5, scène 1, DORANTE)
Je suis bien malheureuse ? v.1271 (Acte 5, scène 1, ANGÉLIQUE)
Et bien, monsieur. v.1299 (Acte 5, scène 2, DORANTE)
Est bien piquant. v.1326 (Acte 5, scène 3, NÉRINE)
Au Chevalier veut bien accorder Angélique, v.1335 (Acte 5, scène 4, NÉRINE)
Ah ! Que c'est bien l'entendre. v.1348 (Acte 5, scène 4, NÉRINE)
Ha, ha, ha, ha, fort bien, ha, ha, qu'elle est plaisante v.1367 (Acte 5, scène 7, LA MARQUISE)
Sur ce Marquis Manceau vous l'avez bien fait voir, v.1398 (Acte 5, scène 7, PYRANTE)
Car je ne sais pas bien au fond comment m'y prendre v.1411 (Acte 5, scène 9, LA MARQUISE)
Pour vous persuader une amitié bien tendre. v.1412 (Acte 5, scène 9, LA MARQUISE)
Pour éviter le blâme, enfin par bienséance. v.1416 (Acte 5, scène 9, LE COMTE)
Afin qu'on puisse dire, en parlant bien de vous, v.1417 (Acte 5, scène 9, LA MARQUISE)
Ils se haïssent mais ils vivent bien ensemble. v.1419 (Acte 5, scène 9, LA MARQUISE)
Il est bien fait, charmant, son amant ; il enchante. v.1447 (Acte 5, scène 9, LE COMTE)
Quand les miens tournent bien, je ris moi quelquefois. v.1453 (Acte 5, scène 9, LA MARQUISE)
Nous allons donc bien rire. v.1455 (Acte 5, scène 9, NÉRINE)
Ne leur délivrez rien, vous êtes bien nantie. v.1479 (Acte 5, scène 11, FALAISE)
Mettre en combustion leurs biens de Normandie ; v.1495 (Acte 5, scène 12, FALAISE)

LE JALOUX HONTEUX (1708)

Je le crois bien, Monsieur ; ce n'est pas un jaloux déclaré, c'est un jaloux honteux de l'être : ce n'est pas un jaloux à l'Italienne, c'est un jaloux à la Française. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Je l'ai demandée en entrant : mais il est si matin que ni la Présidente, ni Lucie, ni Lisette n'ont point encore paru ; elles dorment toutes, apparemment ; mais non, Lisette ne dort pas ; je la vois venir, bien éveillée. (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Vous êtes bien vive, bien inquiète ? (Acte 1, scène 2, MONSIEUR ARGAN)
Je me doute bien qu'elle serait moins liée, moins engagée, et pour ainsi dire, moins mariée avec vous qu'avec un jeune homme ; mais c'est toujours être mariée (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Il y a longtemps que j'écoute, et je vous aurais déjà quitté : mais c'est que je voudrais bien que ce fut vous qui me quittassiez, parce que voilà l'appartement de Madame la Présidente : elle ne veut voir personne ici en l'absence de Monsieur le Président ; et comme c'est lui seul qui peut vous servir auprès de sa nièce, je vous prie d'aller l'attendre dans son appartement, qui est de l'autre côté du Château. (Acte 1, scène 2, LISETTE)
Il n'importe, je lui dirai que sa montre retarde ; je ferai sonner sa pendule à réveil : mais je crains bien que l'idée de Damis n'ait prévenu le réveille-matin... (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Quand on a renoncé à l'amour, on est bien plus sensible à l'amitié. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Vous vous déclarez bien vite ! (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Hé bien, Mademoiselle, chez cette tante ? (Acte 1, scène 4, LISETTE)
Mais je m'y suis trompée sans doute ; car je n'ai pas osé les soutenir assez longtemps, pour en tirer des conséquences bien sûres. (Acte 1, scène 4, LISETTE)
J'entends bien. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Ils en parlent encore tout bas ; mais quand les valets parlent d'une chose tout bas, toute la Ville en parle bientôt tout haut. (Acte 1, scène 5, LISETTE)
Revienne bientôt de Rennes ? (Acte 1, scène 9, DAMIS)
Lisette tarde bien à venir. (Acte 1, scène 9, DAMIS)
Mais il sait bien que j'ai affaire à lui. (Acte 2, scène 1, DAMIS)
Et dis-lui bien, que je la convaincrai de la sincérité de mon amour. (Acte 2, scène 1, DAMIS)
L'on voit bien quand le coeur... (Acte 2, scène 1, DAMIS)
Hé bien, charmante Hortence, voilà donc Monsieur le Président arrivé ? (Acte 2, scène 4, FRONTIN)
Je l'ai vu qui venait sans qu'on le voie, par les fossés, dans le Château ; et puis par toutes les petites portes, avec ses petites clefs il est monté tout doucement : car comme il est matin, il dit qu'il a peur d'éveiller Madame, parce qu'il l'aime bien. (Acte 2, scène 4, HORTENCE)
Hé, je voudrais bien que ce fût comme Monsieur et Madame ; car je vous aime tendrement. (Acte 2, scène 4, FRONTIN)
Cela sera bien plus joli, quand j'aurai le loisir ; mais à présent il faut que vous fassiez, ce que je vous prierai de faire pour mon Maître. (Acte 2, scène 4, FRONTIN)
Je ne peux pas bien vous dire ; car je l'aime d'une façon, et je vous aime, d'une autre : ce n'est pas de même enfin. (Acte 2, scène 4, HORTENCE)
Hé bien, la différence ! (Acte 2, scène 4, HORTENCE)
Je vous promets tout ça : mais comme Monsieur le Président n'a pas été ici pendant hier, drès qui sera tout seul, je m'en vas ly dire tou ce que Madame a fait : le voulez-vous bien ? (Acte 2, scène 4, HORTENCE)
L'héritier est-il bien fait ? (Acte 2, scène 6, LE PRÉSIDENT)
Ne vous fâchez point, Madame, je vois bien ce qui convient à Lucie. (Acte 2, scène 7, LE PRÉSIDENT)
Il faudrait bien par complaisance pour de jeunes mariés... (Acte 2, scène 7, LE PRÉSIDENT)
Mais plaisanterie à part, je prendrai fortement le parti de Damis : il faut cependant ménager Monsieur Argan pour nos intérêts ; disposez-vous je vous prie, à le bien recevoir ; nous devons au moins payer de politesse, l'empressement qu'il a de rechercher notre alliance. (Acte 2, scène 7, LE PRÉSIDENT)
J'ai bien remarqué que Lucie était tranquille, indifférente ; et que ma femme seule était, dans l'impatience de savoir, si Damis entrera dans ma famille. (Acte 2, scène 8, LE PRÉSIDENT)
Après cela n'ai-je pas raison de croire, que mes soupçons du bal étaient bien fondés ? (Acte 2, scène 8, LE PR?SIDENT)
Hé bien, un homme te fait-il peur ? (Acte 2, scène 9, LE PRÉSIDENT)
Oui, Monsieur ; mais c'est que si vous aviez vu comme il est bien fait, c'est un grand homme qui a une mine... (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
Hé bien ? (Acte 2, scène 9, LE PRÉSIDENT)
Aussitôt pour empêcher ça, je lui ai dit que j'étais jaloux ; n'ai-je pas bien fait, Monsieur ? (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
Fort bien. (Acte 2, scène 9, LE PRÉSIDENT)
Je vois bien que ta jalousie nuit aux desseins qu'il a sur Hortence. (Acte 2, scène 9, LE PRÉSIDENT)
Il faut bien dire ; car il s'en est allé bien vite, et il est sorti du Château. (Acte 2, scène 9, THIBAUT)
En un mot, Mademoiselle comprend bien, par la situation des affaires, que c'est son avantage de m'épouser ? (Acte 3, scène 1, MONSIEUR ARGAN)
Je vous en rendrai bien compte. (Acte 3, scène 1, FRONTIN)
Il faut bien vous l'avouer, puisque cela est vrai. (Acte 3, scène 3, LUCIE)
Hé bien, oui, oui, oui, oui ; j'aime l'un, et je hais l'autre. (Acte 3, scène 3, LUCIE)
J'ai bien de la complaisance ! (Acte 3, scène 5, LE PRÉSIDENT)
Après, al a été bientôt coiffée ; car ce n'est pu comme quand al avait des cheveux, qui tenaient à sa tête ; à steure a n'a qu'à prendre sa perruque à dentelle ; a met ça comme un étui, coque ; et pi vla qu'est fait. (Acte 3, scène 5, HORTENCE)
Après, al a couru bien vite à la ruelle du lit, al a tiré le rideau su elle, et pi al s'est baissée... (Acte 3, scène 5, HORTENCE)
Thibaut a bien envie de le savoir. (Acte 3, scène 5, LE PRÉSIDENT)
Hé bien ? (Acte 3, scène 5, THIBAUT)
Hé bien, n'y a-t-il plus rien ? (Acte 3, scène 5, THIBAUT)
Hé bien, charmante personne, avez-vous dit à Monsieur le Billet ?... (Acte 3, scène 7, FRONTIN)
C'est que comme j'ai entré dans la chambre de Lucie, al avait le visage su sa main, et son bra sur sa table, et pui le papier qual tenait, et pui a lisait, lisait ; et pui al soupirait, soupirait ; et pui a parlait à elle toute seule ; et pui a regardait en bas sans branlé ; et pui a disait des mots bien fort en haut. (Acte 3, scène 7, HORTENCE)
Cela me va faire courir bien vite. (Acte 3, scène 7, HORTENCE)
En attendant, je m'en vas voir si je lirai bien dedans. (Acte 4, scène 1, HORTENCE)
Oui, c'est que quand on aime très bien, ça étouffe. (Acte 4, scène 1, HORTENCE)
Vous en parlez bien à votre aise, Monsieur. (Acte 4, scène 2, THIBAUT)
Ne lui dirai-je pas bien ce qu'il contenait ? (Acte 4, scène 2, LISETTE)
Je sui bien aise de tirer quelque coup de fusil dans mon Parc, en allant à Rennes. (Acte 4, scène 2, LE PRÉSIDENT)
Si fait, Monsieur ; car l'y a des mots que j'entends bien, et pis d'autres où je n'entends goutte. (Acte 4, scène 3, HORTENCE)
Oui : nous verrons bien si tu as de l'esprit. (Acte 4, scène 3, LE PRÉSIDENT)
Prends bien garde d'en oublier au moins. (Acte 4, scène 4, LE PRÉSIDENT)
Aurai-je bien la force... (Acte 4, scène 5, LE PRÉSIDENT)
Hé bien, Madame, vous voulez donc partir ? (Acte 4, scène 6, LE PRÉSIDENT)
Mais ce qui me fait plaisir, c'est de vous voir si bien persuadé de mon amour pour Lucie : cela doit vous déterminer à me préférer à Monsieur Argan. (Acte 4, scène 8, DAMIS)
On m'a bien dit que si vous aviez changé de sentiment, vous hésiteriez... (Acte 4, scène 8, DAMIS)
Il faut convenir qu'il a bien joué cela. (Acte 4, scène 9, LE PRÉSIDENT)
Je verrai bien ; car son carrosse était tout à l'heure dans la cour. (Acte 4, scène 10, THIBAUT)
Hé bien, Monsieur, j'ai fait tenir un cheval à la petite porte du jardin. (Acte 5, scène 1, THIBAUT)
Fort bien. (Acte 5, scène 1, LE PRÉSIDENT)
Cachons-nous bien le nez... (Acte 5, scène 1, LE PRÉSIDENT)
Fort bien, fort bien. (Acte 5, scène 1, THIBAUT)
Hé bien. (Acte 5, scène 1, THIBAUT)
Hé bien, je lui commanderai de n'être plus jaloux. (Acte 5, scène 1, THIBAUT)
Oui, mais vous ne li commanderais pas de n'être pu si vieux, ni si laid ; et j'aime bien mieux Frontin, qui est tout comme il me plaît, sans qu'ou li commandiais. (Acte 5, scène 1, HORTENCE)
Hé bien, ma chère petite femme, avez-vous dit à Monsieur le Président que Damis est caché ? (Acte 5, scène 3, FRONTIN)
Fort bien ; il va être enragé contre Damis ; cela fera la fortune de mon Maître, il fera la mienne, et je ferai la vôtre. (Acte 5, scène 3, FRONTIN)
Vous êtes bien insolent, vous ! (Acte 5, scène 4, THIBAUT)
Écoutez-moi, j'imagine un moyen d'éprouver Damis bien plus sûrement. (Acte 5, scène 5, LISETTE)
Hé bien ? (Acte 5, scène 5, LA PRÉSIDENTE)
S'il vous voyait comme Lucie, il jouerait peut-être si bien le passionné, qu'il vous rendrait crédule. (Acte 5, scène 5, LISETTE)
Sans doute, et cela représentera naïvement une Présidente vertueuse, que la pudeur accompagnerait encore, quoique la vertu fût déjà bien loin. (Acte 5, scène 5, LISETTE)
Non, Monsieur, non ; mais vous seriez bien étonné, si je avouais que votre déclaration du bal ne m'a point irritée contre vous. (Acte 5, scène 7, LUCIE)
Je n'ai pas bien entendu. (Acte 5, scène 7, DAMIS)
Hé bien êtes-vous désabusé ? (Acte 5, scène 9, LA PRÉSIDENTE)
La bizarrerie des événements, prouve bien qu'il ne faut rien croire sur les apparences. (Acte 5, scène 9, LISETTE)
Je vois bien que Lucie sera pour Damis. (Acte 5, scène 9, FRONTIN)

LES ADIEUX DES OFFICIERS (1693)

Hélas, je suis bien plus à plaindre que vous ! (Acte 1, scène 1, VÉNUS)
J'ai tout à craindre de votre inconstance ; et une campagne endurcit bien le coeur d'un guerrier. (Acte 1, scène 1, V?NUS)
Va voir s'il ne manque rien à mon équipage, et laisse-moi profiter de quelques moments que la gloire veut bien accorder à ma tendresse. (Acte 1, scène 1, MARS)
C'est le seul bien que vous leur puissiez faire, v.31 (Acte 1, scène 1, BELLONE)
Sont bien dangereux. v.37 (Acte 1, scène 1, BELLONE)
Si je lui donne des vapeurs, vous prenez bien soin de les guérir, vous. (Acte 1, scène 2, VULCAIN)
Madame, puisqu'il nous empêche de parler bas, il mériterait bien que vous me fissiez une déclaration d'amour, si haut qu'il l'entende. (Acte 1, scène 2, MARS)
Je vois bien qu'il faut quitter la place. (Acte 1, scène 2, MARS)
Il faut bien lui faire un peu d'amitié, pour le disposer à vous bien traiter en mon absence. (Acte 1, scène 2, MARS)
Si vous voulez conserver sa réputation et la vôtre, gardez-vous bien de laisser entrer chez vous tous ces petits demi-dieux blondins et court-vêtus, qui n'attendent que mon départ pour venir fondre ici. (Acte 1, scène 2, MARS)
Il est bien juste que je vous coiffe par droit de représailles. (Acte 1, scène 2, VULCAIN)
Tu veux bien que j'aille le conduire jusqu'au Bourget. (Acte 1, scène 2, VÉNUS)
Non, non, j'irai bien moi-même. (Acte 1, scène 2, VULCAIN)
On a bien de la peine à trouver le moment v.59 (Acte 1, scène 3, CUPIDON)
Sont bien mal ensemble aujourd'hui. v.81 (Acte 1, scène 3, CUPIDON)
Dieu vous garde, la maman : je vous trouve bien belle v.98 (Acte 1, scène 4, CUPIDON)
Notre négoce en va bien mieux : v.111 (Acte 1, scène 4, CUPIDON)
C'est de la part du dieu des richesses, qui voudrait bien vous rendre visite, pendant que votre mari n'y est pas. (Acte 1, scène 4, LE-LAQUAIS)
On a bien de la peine à vous développer du métail ! Pour peu que vous fussiez galant, vous me feriez voir le fond du sac. (Acte 1, scène 5, VÉNUS)
Je serais contente de votre complaisance, si vous vouliez bien parler, et me faire part de cette douce éloquence que les sourds entendent, qui fait parler les muets, et soupirer les plus cruelles. (Acte 1, scène 5, V?NUS)
À la fin vos libéralités pourraient bien alarmer ma vertu. (Acte 1, scène 5, VÉNUS)
Je vois bien que vous prétendez à mon amitié. (Acte 1, scène 5, V?NUS)
A droit, aussi bien qu'eux, de rompre ses serments. v.150 (Acte 1, scène 5, VÉNUS)
Oh, je connais bien la race Plutonique. (Acte 1, scène 6, VULCAIN)
Ce drôle-là sème en dieu libéral : mais il recueille en homme avare : et je suis bien trompé si les articles de la recette ne suivent de près ceux de la dépense. (Acte 1, scène 6, VULCAIN)
Je m'en vais me faire séparer de corps et de biens d'avec toi. (Acte 1, scène 6, VULCAIN)
Elle dit que vous plaidiez pour elle, et que tout ce que vous ferez sera bien fait. (Acte 1, scène 7, MERCURE)
Entre nous, elle sent bien que sa cause est véreuse. (Acte 1, scène 7, MERCURE)
Les lauriers de ce triomphe là seront bien secs ; je crains bien que leurs feuilles ne tombent par terre, et qu'il ne vous en reste que le bois sur la tête. (Acte 1, scène 7, MERCURE)
Tous : donnez-vous-en bien de garde. Il n'y aurait personne pour faire exécuter la sentence. (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
Taisez-vous, jalouse ; on voit bien que vous avez de la rancune contre les maris. (Acte 1, scène 8, JUPITER)
Si vous vouliez du bien à Vulcain, vous lui conseilleriez de ne se point faire juger : car le mieux qui lui puisse arriver dans cette affaire, c'est d'avoir tort. (Acte 1, scène 8, JUPITER)
La plus grande consolation qu'on puisse donner à un mari affligé, c'est l'abondance des biens dans sa maison. (Acte 1, scène 8, JUPITER)
Te vend bien cher un chimérique honneur. v.187 (Acte 1, scène 8, MOMUS)
Et bien souvent une fausse sagesse, v.188 (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
L'Océan est bien flegmatique. (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
Vous faites bien d'éviter les malheurs v.220 (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
Qu'il est peu de femme bien faite v.231 (Acte 1, scène 8, DIANE)
Que la pudeur sied bien à la fillette v.237 (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
Mon empire serait bien plus grand que le tien. v.245 (Acte 1, scène 8, VULCAIN)
L'on trouvera bien qui le boira. v.262 (Acte 1, scène 8, VULCAIN)

LE MARIAGE FAIT ET ROMPU (1721)

Qu'en vous fuyant, de fuir elle était bien fâchée. v.44 (Acte 1, scène 2, L'HÔTESSE)
En m'intriguant bien, moi, je mérite un éloge. v.88 (Acte 1, scène 2, L'HÔTESSE)
Et régulier.... Je fus bien étonnée un soir, v.97 (Acte 1, scène 2, L'HÔTESSE)
La pupille et les biens. v.121 (Acte 1, scène 2, VALÈRE)
Sa vertu cependant est bien plus jeune qu'elle. v.127 (Acte 1, scène 2, L'HÔTESSE)
Mais vous savez bien, Valère, v.135 (Acte 1, scène 3, LA-TANTE)
Encore faut-il bien qu'elle se reconnaisse. v.208 (Acte 1, scène 6, LA-TANTE)
Je ne l'exige point... et monsieur sait fort bien v.213 (Acte 1, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
Au fond, j'ai toujours bien pensé, v.218 (Acte 1, scène 6, LA PRÉSIDENTE)
Ces manques de respect se devraient bien punir. v.250 (Acte 1, scène 8, LE NOTAIRE)
Que parler peu, suffit pour être bien sensé : v.258 (Acte 1, scène 8, LE NOTAIRE)
J'ai dit ; c'est lé cousis, il vit, jé lé veux bien. v.318 (Acte 1, scène 9, GLACIGNAC)
Je suis bien aise enfin de m'en rendre le maître, v.323 (Acte 1, scène 9, LE-PRÉSIDENT)
Ainsi venir m'ôter une veuve, et son bien ! v.329 (Acte 1, scène 11, LIGOURNOIS)
Il faut bien lui céder le pas, c'est votre ancien. v.330 (Acte 1, scène 11, GLACIGNAC)
Et sa femme, et ses biens. Ô Ciel ! Dans sa colère, v.344 (Acte 1, scène 12, LA PRÉSIDENTE)
Hélas ! Quand je l'aimai j'étais bien différente v.348 (Acte 1, scène 12, LA PR?SIDENTE)
Que j'ai bien fait d'avoir pris parfois de faux noms ! v.350 (Acte 1, scène 12, LA PR?SIDENTE)
N'est-il pas bien honnête ? v.379 (Acte 2, scène 1, L'HÔTESSE)
J'augure bien, je crois ; mais que croire ? On me dit, v.381 (Acte 2, scène 1, VALÈRE)
Mais pour le bien goûter il faut, ma foi, revivre ; v.403 (Acte 2, scène 2, DAMIS)
Car les gens du vaisseau l'avaient bien préparée, v.444 (Acte 2, scène 2, DAMIS)
Vous vous souvenez bien qu'il fut dé mes amis, v.518 (Acte 2, scène 3, GLACIGNAC)
Or devinez combien jé lui prêtai d'argent ? v.521 (Acte 2, scène 3, GLACIGNAC)
Combien ? Je n'en ai pas le calcul bien présent, v.522 (Acte 2, scène 3, DAMIS)
Mais je me souviens bien que quand je vous hantais v.525 (Acte 2, scène 3, DAMIS)
Ma bourse s'ouvre. Eh bien ! Que m'avez-vous prêté ? v.530 (Acte 2, scène 3, DAMIS)
Je m'en souviens, fort bien ; et même en galant homme, v.532 (Acte 2, scène 3, DAMIS)
Il faut donc le revoir ? Il le faut bien, allons.... v.562 (Acte 2, scène 5, LA-VEUVE)
Quelque femme de bien à conscience aisée, v.576 (Acte 2, scène 5, L'HÔTESSE)
Jouez bien votre jeu, le Président s'avance. v.599 (Acte 2, scène 5, VALÈRE)
Fort bien, fort bien ! Ma foi v.606 (Acte 2, scène 6, L'HÔTESSE)
Tu sois le bienvenu, ta femme se marie. v.612 (Acte 2, scène 6, DAMIS)
De vouloir disposer des biens de votre femme, v.636 (Acte 2, scène 7, VALÈRE)
Pour mettre les débris des biens en sûreté, v.658 (Acte 2, scène 7, LE-PRÉSIDENT)
Mettre, ainsi que nos biens, nos femmes en litige. v.664 (Acte 2, scène 7, DAMIS)
J'ai bien mené ceci, prudence, fermeté, v.677 (Acte 2, scène 8, LE-PRÉSIDENT)
Je crois avoir bien fait, parlez. v.691 (Acte 2, scène 9, LE-PRÉSIDENT)
Je voudrais bien savoir... v.739 (Acte 3, scène 2, LA PRÉSIDENTE)
À bien questionner moi je mets ma science. v.755 (Acte 3, scène 2, DAMIS)
Je voudrais bien savoir de vous.... v.770 (Acte 3, scène 2, LA PRÉSIDENTE)
Fort bien. C'est fort bien préluder ! v.774 (Acte 3, scène 2, DAMIS)
Ils sont tous gravés là ; mais quoi ? Vous savez bien v.789 (Acte 3, scène 2, DAMIS)
Eh bien ? v.807 (Acte 3, scène 3, DAMIS)
Voici bien des billets, jé veux les liré tous v.822 (Acte 3, scène 3, GLACIGNAC)
Cette lettre vaut bien la peine de la lire. v.860 (Acte 3, scène 3, L'HÔTESSE)
Monsieur vous connaît bien, j'en conviens avec lui. v.902 (Acte 3, scène 4, LE-PRÉSIDENT)
Bien mieux qu'elle ne croit. v.903 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
Bien plus forts en morale, en un mot convaincants. v.936 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
Je m'en garderai bien, v.939 (Acte 3, scène 4, LA PRÉSIDENTE)
Mon aimable Silvie est bien changée aussi. v.955 (Acte 3, scène 4, DAMIS)
Par vous tantôt l'affaire était bien décidée : v.969 (Acte 3, scène 4, LA PRÉSIDENTE)
D'où peuvent lui venir mes lettres ? Il faut bien v.979 (Acte 3, scène 5, LA PRÉSIDENTE)
Oui ; quand on a bien vu, v.1023 (Acte 3, scène 6, DAMIS)
Il est bien réconnu v.1024 (Acte 3, scène 7, GLACIGNAC)
Qui prennent encor soin de bien cacher leur jeu. v.1036 (Acte 3, scène 8, DAMIS)
Tout bien considéré, franche coquetterie, v.1037 (Acte 3, scène 8, DAMIS)

LE FAUX INSTINCT (1707)

Je sais bien quoi, moi ; je me suis douté que ce lieu-ci vous inspirerait ce que tous les lieux et tous les objets vous inspirent également depuis quelques jours ; hier en regardant par vos fenêtres dans la rue la plus passante de Paris, le bruit des carrosses, et le tintamare de la ville vous inspiraient une douce et tendre rêverie, comme la solitude la plus tranquille : c'est que tout inspire l'amour quand on aime, vous vous imaginiez voir Valère dans tous les carrosses qui passaient, et vous croirez voir Valère au pied de tous les arbres que vous allez trouver dans ce bois. (Acte 1, scène 1, TOINETTE)
Toinette, je suis bien fâchée que tu aies raison. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Mais que n'attends-tu jusqu'au bout, tous ceux qui ont queuque négoce avec moi, disent au commencement, j'avons à faire à un benêt, queux benêts, nous l'attraperons ; et à la fin ils sont bien attrapés de voir que j'ai dans cette fête-là, tout le contraire de mon visage, et c'est un trésor qu'une mine de niais quand on a l'esprit de la mettre à profit. (Acte 1, scène 5, LE NOURRICIER)
Mais puisque tu es si futé, songe donc à quelque rubrique pour mettre eune fin à tout ça, car voilà cette petite fille qui grandit, via le vieux père et sa jeune mère d'un côté, vla la vieille mère et son jeune mari de l'autre, ils vont bientôt revenir tretous de leux voyages, que leur diras-tu sur leux enfants ? (Acte 1, scène 5, LA NOURRICE)
Ha ma mère nourrice, que je suis aise, ma mie Toinette va venir bientôt, mon autre mie viendra aussi bientôt, et elles me donneront toutes les deux trés bien de bonnes choses ; voyez si je ne suis pas bein aise bien aise bien aise. (Acte 1, scène 6, LA PETITE FILLE)
Ho je sais bien ; je ne dirai rien que "bon jou ma mie", et puis "comment vous portez-vous", et puis "comment se porte mon papa", que je n'ai jamais vu, et puis "comment se porte maman qui est bien loin" , et puis mon autre papa, et puis... (Acte 1, scène 6, LA PETITE FILLE)
Hé bien, mais quand ma mie Toinette vient, elle me dit que mon papa est bien vieux, bien vieux, quand l'autre mie vient, elle me dit que mon papa est bien jeune bien jeune, ho un vieux et un jeune ce n'est pas tout de même, c'est donc deux papas que j'ai. (Acte 1, scène 6, LA PETITE FILLE)
Ho je vous défends de jamais parler de tout cela, mais voilà cette autre mie, il faut la renvoyer avant que votre mie Toinette vienne, souvenez-vous bien que si celle-ci savait que vous avez une autre mie, elle ne vous donnerait plus rien. (Acte 1, scène 6, LA NOURRICE)
Moi-même, Madame, je lui tiens lieu de mère, et si ma réputation de fille n'était bien établie, on me prendrait ici pour sa mère véritable, car on n'y en a jamais vu d'autre que moi. (Acte 1, scène 10, TOINETTE)
Je vois bien que vous ne connaissez ni le père ni la mère de Charlotte car feu son père ; n'avait que trente ans quand je lui fis épouser une riche veuve qui en avait cinquante. (Acte 1, scène 10, LA MIE)
Je ne connais point ce jeune épouseur de veuves, mais vous connaissez encore moins le père de Charlotte qui est un vieux négociant chargé de biens et d'années qui s'est tourmenté pendant quatre-vingts ans pour vivre à son aise jusqu'à cent cinquante. (Acte 1, scène 10, TOINETTE)
Le nourricier vient, il sera bien étourdi de nous voir là toutes deux, nous l'allons confondre. (Acte 1, scène 10, LA MIE)
Bonjour, Madame, bonjour Mademoiselle, je suis bien aise de voir la bonne rencontre, car vous voilà toutes deux ensemble, et vous ne vous étiez jamais vues, n'est-ce pas ? (Acte 1, scène 11, LE NOURRICIER)
Je vois bien que nous ne tirerons pas un mot de vérité de ce malheureux là. (Acte 1, scène 11, LA MIE)
Écoutez, Mademoiselle Toinette, baillez-moi votre protection là-dedans et je verrons ensemble le bien qui nous en reviendra. (Acte 1, scène 12, LE NOURRICIER)
Fort bien, je ne les ai point vues de ce voyage-ci. (Acte 1, scène 14, TOINETTE)
Vous faites bien de nous avertir, je vais disposer tout pour la gageure, entrez-dans la salle du Nourricier. (Acte 1, scène 14, TOINETTE)
C'est un instinct ordinaire ; mais le mien me fait aimer ou haïr par avance ceux qui sont destinés à me faire du bien ou du mal. (Acte 2, scène 3, LE VIEILLARD)
He bien oui, nous y passons sans le savoir, et cependant j'ai senti une émotion. (Acte 2, scène 3, LE VIEILLARD)
Je suis né sous une étoile bien malheureuse. (Acte 2, scène 4, LE VIEILLARD)
Toinette, je te cherchais pour me réjouir avec toi en liberté, ma joie n'est point intéressée, et c'est le plaisir seul de voir Valère espérer de grands biens, j'en espère encore de plus grands, et je puis à présent aimer Valère sans crainte. (Acte 2, scène 7, ANGÉLIQUE)
Ah, je vous impose silence aussi bien qu'à elle, je n'aime point à entendre dire des choses qu'on ne pense point, et pour vous dire en un mot mes sentiments, je me console contre mes propres intérêts de n'avoir plus d'enfant, puisque cela peut faire le bonheur d'Angélique que j'aime. (Acte 2, scène 9, LA FEMME DU VIEILLARD)
Vous m'abandonnez bien vous autres, si depuis le coup mortel que vous m'avez porté, vous deviez bien me venir parler de la petite défunte, et me conter toutes les circonstances de sa mort pour me consoler. (Acte 2, scène 12, LA VEUVE)
Vous êtes donc bien fâchée, Madame, d'être comme ça orpheline d'eune fille unique. (Acte 2, scène 12, LE-NOURICIER)
Je donnerais la moitié de mon bien, pour lui rendre la vie. (Acte 2, scène 12, LA VEUVE)
Queuque chose qui vous feraiT ben aise, mais soyez donc ben aise tout bas, car quand les femmes sont ben aise ou bien fâché, a glapissons. (Acte 2, scène 12, LE NOURRICIER)
Je vois que vous y entendez finesse vous Madame, puisque vous les soutenez, ils l'ont caché sans doute, pour vous la donner à mon préjudice, cela est bien malhonnête de vous aproprier mon enfant. (Acte 2, scène 13, LE VIEILLARD)
Il vous sied bien de reprocher l'âge. (Acte 2, scène 13, LA VEUVE)
Je conviendrai avec vous qu'il y a plus de plaisir à tout donner, mais il y a peut-être plus de délicatesse, à vouloir bien devoir tout à ce qu'on aime. (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
Fort bien, mais vous ne me répondez point sur Valère, Madame, je vous dis que Valère n'a qu'à se résoudre à ne voir jamais Angélique. (Acte 3, scène 3, LE VIEILLARD)
Il faut avoir bien de la patience pour écouter vos rêveries. (Acte 3, scène 3, LA FEMME DU VIEILLARD)
N'en parlons plus ma femme, je veux bien tout oublier, je vous pardonne. (Acte 3, scène 3, LE VIEILLARD)
Je ferme les yeux bien fort, bien fort, pour ne point voir tous mes papas et toutes mes mamans que quand vous me dirais, c'est fait comme a la climusette. (Acte 3, scène 5, LA PETITE FILLE)
Vous pouvez ouvrir les yeux, mais ne tournez pas la tête qu'on ne vous le dise, et regardez-les tous bien longtemps, bien longtemps avant que de parlers. (Acte 3, scène 5, LA NOURRICE)
Regardez bien la belle enfant, quelle est jolie. (Acte 3, scène 5, LA VEUVE)
Regardez-bien au moins, car vous vous trompez peut-être. (Acte 3, scène 5, LA FEMME DU VIEILLARD)
Ah le méchant papa, j'aime bien mieux l'autre, je m'en vais le chercher. (Acte 3, scène 7, LA PETITE FILLE)
Je le veux bien, mais il n'y a point ici de Notaire. (Acte 3, scène 13, LA VEUVE)
Je vas leux dire tout comme ça est, ne le veux-tu pas bien, je m'en vas parler avec les papiers. (Acte 3, scène 13, LE NOURRICIER)

LE FAUX SINCÈRE (1731)

Nous y reviendrons bien, parlons solidement. v.22 (Acte 1, scène 1, MARIANE)
Vous aimez Mariane ! Eh bien, épousez-la, v.33 (Acte 1, scène 1, MARIANE)
Je crains bien que son coeur... v.46 (Acte 1, scène 1, DORANTE)
Pourquoi pas faux sincère ? On dit bien faut dévot. v.86 (Acte 1, scène 1, DORANTE)
Tu viens bien lentement. v.102 (Acte 1, scène 2, MARIANE)
D'ordinaire ne sont sensibles qu'au grand bien. v.110 (Acte 1, scène 2, MARIANE)
Ce grand bien c'est acquis, monsieur Franchard t'épouse. v.111 (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
Car j'ai bien vu des gens francs et sincères, mais v.169 (Acte 1, scène 3, MADAME ARGANT)
Laurette, tu vois bien v.225 (Acte 1, scène 5, LA MARQUISE)
Mais je sais qu'en m'aimant il me croit peu de bien. v.233 (Acte 1, scène 5, LA MARQUISE)
On se trompe bien moins aux amants transportés. v.305 (Acte 1, scène 6, LAURETTE)
Laurette, entends-tu bien ce sincère langage ? v.315 (Acte 1, scène 6, LA MARQUISE)
Nous en rabattons bien. Répétons-le, madame, v.339 (Acte 1, scène 6, LAURETTE)
La Marquise m'a dit qu'elle très peu de bien. v.353 (Acte 1, scène 8, LE-CHEVALIER)
Et loin d'avoir encor parlé ni bien ni mal, v.376 (Acte 2, scène 1, RAPIN)
De payer de huit jours je me garderai bien. v.392 (Acte 2, scène 1, UN-COMMIS)
J'en ai bien peur, du moins c'est là mon embarras. v.428 (Acte 2, scène 3, RAPIN)
Deux mille ans changent bien l'état d'une lignée. v.441 (Acte 2, scène 3, RAPIN)
Fort bien ! Soit en surtout, en justaucorps ou veste, v.458 (Acte 2, scène 3, LAURETTE)
Ah je vous la rends bien, monsieur, assurément, v.503 (Acte 2, scène 5, MADAME ARGANT)
Eh bien, voilà l'entêtement ; v.504 (Acte 2, scène 5, LE-CHEVALIER)
Car vous le savez bien, je vous blâme sans cesse : v.509 (Acte 2, scène 5, LE-CHEVALIER)
Libre dans mes discours, il faut bien que je dise v.518 (Acte 2, scène 5, LE-CHEVALIER)
Un peu de bien de moi, comme j'en dis le mal. v.519 (Acte 2, scène 5, LE CHEVALIER)
Fort bien. v.548 (Acte 2, scène 5, MADAME ARGANT)
Pour bien faire, v.549 (Acte 2, scène 5, LE-CHEVALIER)
Il est par l'amitié, par les bienfaits de même, v.561 (Acte 2, scène 5, MADAME ARGANT)
Vous l'allez voir bientôt, restez un moment là. v.568 (Acte 2, scène 5, MADAME ARGANT)
Et fait qu'on est moins bien en voulant être mieux : v.575 (Acte 2, scène 5, LE-CHEVALIER)
Fort bien, soyons discret. v.584 (Acte 2, scène 6, LE-CHEVALIER)
Car au fond ce sont bien les deux meilleures âmes ! v.613 (Acte 2, scène 7, MONSIEUR-FRANCHARD)
Vous ne sauriez jamais que bien choisir entre elles ; v.617 (Acte 2, scène 7, LE-CHEVALIER)
Bon ! C'est bien la beauté qui fait mon embarras, v.619 (Acte 2, scène 7, MONSIEUR-FRANCHARD)
La raison j'en conviens est bien plus désirable. v.625 (Acte 2, scène 7, LE-CHEVALIER)
Je suis bien plus surpris, madame, quand je vois... v.691 (Acte 2, scène 10, LE-CHEVALIER)
Entre Angélique et vous bien plus de ressemblance ? v.694 (Acte 2, scène 10, LE CHEVALIER)
Pas tant que vous pensez, cet homme est bien rusé : v.762 (Acte 3, scène 1, DORANTE)
C'est pourtant ma maxime, et je m'en trouve bien. v.774 (Acte 3, scène 2, LE-CHEVALIER)
Bientôt cette franchise au fond si désirable, v.791 (Acte 3, scène 2, DORANTE)
Parlez, il vaut bien mieux ménager un accord. v.813 (Acte 3, scène 2, LE-CHEVALIER)
Vous le savez fort bien ; mais votre intention, v.817 (Acte 3, scène 2, MARIANE)
Bien aise tout d'abord de voir que sa fille aime, v.928 (Acte 3, scène 6, MONSIEUR-FRANCHARD)
Ou d'une autre couleur, je n'ai pas bien pu voir. v.938 (Acte 3, scène 6, MONSIEUR-FRANCHARD)
Il s'est nommé bien haut, car bien haut il prononce, v.939 (Acte 3, scène 6, MONSIEUR FRANCHARD)
Le Chevalier Valère, oui, j'ai bien entendu ; v.942 (Acte 3, scène 6, MONSIEUR-FRANCHARD)
Si je calcule bien, ce sont deux, n'est-ce pas ? v.946 (Acte 3, scène 6, MONSIEUR-FRANCHARD)
Nous le saurons bientôt, car je le vois paraître. v.948 (Acte 3, scène 6, MONSIEUR FRANCHARD)
Sur l'illustre guerrier, dont bien souvent la gloire v.956 (Acte 3, scène 7, RAPIN)
Cela se pourrait bien, car la mienne en fourmille. v.968 (Acte 3, scène 7, RAPIN)
Comtes, Barons, Marquis, en un mot bien titrés. v.978 (Acte 3, scène 7, LE-CHEVALIER)
Mon pauvre diable à moi d'hériter fait fort bien, v.1002 (Acte 3, scène 7, RAPIN)
C'est son dicton ; mais moi je vois là bien du double, v.1039 (Acte 3, scène 8, MONSIEUR-FRANCHARD)
Quand on est vif on va bien souvent à l'extrême. v.1071 (Acte 3, scène 8, LE-CHEVALIER)
Me voilà bien encor : se vanter, prendre feu, v.1074 (Acte 3, scène 8, LE-CHEVALIER)
Mais c'est tout comme moi ; j'en avais bien cherché v.1082 (Acte 3, scène 8, MONSIEUR-FRANCHARD)
Dire tout ce qui vient, brusquer, parler bien fort, v.1085 (Acte 3, scène 8, MONSIEUR FRANCHARD)
Vous savez bien, monsieur, que je suis toute à vous. v.1105 (Acte 4, scène 1, ANGÉLIQUE)
Fort bien : mais nous avons une autre épreuve à faire, v.1124 (Acte 4, scène 1, DORANTE)
D'avoir en son pays des biens considérables. v.1128 (Acte 4, scène 1, DORANTE)
Oui, je lui dirai bien ce mot, il est fort bon. v.1130 (Acte 4, scène 1, MONSIEUR-FRANCHARD)
L'on joint aux biens réels son crédit, ses amis, v.1149 (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Il faut vous faire au juste un état de mon bien. v.1157 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
Mais quoi, vous citerai-je ici, comme un bien clair, v.1161 (Acte 4, scène 2, LE-CHEVALIER)
Mais un bien en litige au fond est-il mien ? v.1165 (Acte 4, scène 2, LE CHEVALIER)
Il est bien question avec nous de richesse. v.1168 (Acte 4, scène 2, MONSIEUR-FRANCHARD)
Tu méprises le bien, c'est ce qu'il a connu. v.1170 (Acte 4, scène 2, MARIANE)
Près de Monsieur jugeant le bien peu nécessaire, v.1171 (Acte 4, scène 2, MARIANE)
Enfin monsieur Franchard voudra bien, s'il lui plaît, v.1178 (Acte 4, scène 2, DORANTE)
Vous avez, pour changer, bien mal pris votre dame. v.1189 (Acte 4, scène 3, LAURETTE)
Nous vous suivons. La chance est bien changée. v.1191 (Acte 4, scène 3, LAURETTE)
Ah j'en augure bien, l'amour me la ramène. v.1211 (Acte 4, scène 6, LE-CHEVALIER)
Sur vos biens augmentés à mon insu m'abuse, v.1227 (Acte 4, scène 6, LE-CHEVALIER)
Vous oublierez bientôt Angélique pour moi. v.1274 (Acte 4, scène 6, LA MARQUISE)
Car vous avez fort bien observé les nuances, v.1280 (Acte 4, scène 6, LA MARQUISE)
Ce rival donnerait la moitié de son bien, v.1321 (Acte 4, scène 8, RAPIN)
J'ai bien joué mon rôle : à tous je puis répondre ; v.1429 (Acte 5, scène 2, RAPIN)
Continuez ; eh bien ? v.1449 (Acte 5, scène 2, ANGÉLIQUE)
Me donner pour les biens un mépris héroïque ! v.1473 (Acte 5, scène 2, ANGÉLIQUE)
Et naturellement j'estime assez les biens. v.1476 (Acte 5, scène 2, ANG?LIQUE)
Mais plus les biens sont chers ; et plus l'on sacrifie v.1478 (Acte 5, scène 2, ANG?LIQUE)
Tous ses biens à présent devraient bien être à moi. v.1487 (Acte 5, scène 2, RAPIN)
Pourquoi mettre les biens d'un cadet en séquestre v.1490 (Acte 5, scène 2, RAPIN)
Voilà bien des bonheurs, madame, en moins d'un jour ; v.1519 (Acte 5, scène 4, LAURETTE)
Ah ! Je suis bien aise d'être instruite. v.1577 (Acte 5, scène 7, LAURETTE)
D'un cousin Chevalier, eh bien c'est celui-là, v.1584 (Acte 5, scène 7, RAPIN)
Il sera de la noce, et nous allons bien rire. v.1597 (Acte 5, scène 7, LAURETTE)
Tout va bien, et sitôt que j'ai vu v.1615 (Acte 5, scène 9, MADAME ARGANT)
Fort bien, le grand mot que vous dites ! v.1630 (Acte 5, scène 9, LE-CHEVALIER)
Ah ! Que vous pensez bien ! v.1632 (Acte 5, scène 9, LE-CHEVALIER)
Remarquez que d'ailleurs, madame, à le bien prendre, v.1653 (Acte 5, scène 9, LE-CHEVALIER)
Eh bien en êtes-vous pour cela moins sincère ? v.1685 (Acte 5, scène 10, MADAME ARGANT)
C'est bien dit. Suis-je moins votre ami contre tous, v.1691 (Acte 5, scène 10, MONSIEUR-FRANCHARD)
Ou monsieur avouera ce qu'on sait déjà bien, v.1731 (Acte 5, scène 11, MARIANE)
Cela passe bien vite, et tu t'en guériras ; v.1767 (Acte 5, scène 13, MONSIEUR-FRANCHARD)
Caractère très rare et bien plus singulier, v.1771 (Acte 5, scène 13, LAURETTE)
Car les plus gens de bien pour être impénétrables, v.1782 (Acte 5, scène 13, LAURETTE)

LE FAUX HONNÃŠTE HOMME (1703)

Hé bien, la preuve ? (Acte 1, scène 1, FROSINE)
Je suis bienheureuse que feu mon mari ait choisi Monsieur Ariste, pour lui laisser tout son bien préférablement à ce capitaine qui n'est point honnête homme comme lui. (Acte 1, scène 1, LA-VEUVE)
Combien de femmes croient n'aimer que la vertu ; et c'est le vertueux qu'elles aiment. (Acte 1, scène 1, FROSINE)
Sa probité est bien bâtie, bien sur ses jambes : je ne m'étonne plus que vous n'ayez en lui une confiance aveugle, l'amour joint à votre opiniâtreté naturelle, ô que cela va faire un bel entêtement. (Acte 1, scène 1, FROSINE)
Votre nièce et moi nous n'en parlons que pour votre bien : nous sommes au désespoir que votre mari soit mort éloigné de vous dans un voyage ; s'il était mort ici, nous aurions pu nous faire laisser cette succession-là, et nous en aurions mieux usé avec vous, que Monsieur Ariste n'en usera ; nous n'aurions gardé qu'un petit bien honnête, pour nous marier honnêtement. (Acte 1, scène 1, FROSINE)
Hé bien, Frosine, tu vois l'impatience qu'elle a de quitter le monde : j'admire sa vertu. (Acte 1, scène 2, LA-VEUVE)
J'ai bien du chagrin de vous quitter. (Acte 1, scène 2, ANGÉLIQUE)
Que vous êtes heureuse, ma nièce, de vous trouver justement d'inclination à mépriser le monde n'ayant pas de bien pour vous y établir ! (Acte 1, scène 2, LA-VEUVE)
Comme cette nouvelle l'a étourdie : elle aime Valère, ou je suis bien trompée, faisons-lui avouer la chose. (Acte 1, scène 3, FROSINE)
Dieu merci : je vous assure que j'en suis bien aise ; c'est-à-dire, je tâche de n'être pas fâchée, parce qu'il faut bien faire comme si... j'en suis bien aise. (Acte 1, scène 3, FROSINE)
Tu es bien en train de dire des niaiseries. (Acte 1, scène 3, ANGÉLIQUE)
Hé bien j'ai toutes les peines du monde à effacer l'impression que ce maraud-là a fait dans ma cervelle. (Acte 1, scène 3, FROSINE)
Vous ne m'aimiez guères, quand vous me fîtes un passe-droit pour épouser le défunt ; on dit que vous en allez encore épouser un second : combien me ferez-vous passer encore de maris sous la moustache. (Acte 1, scène 4, LE-CAPITAINE)
Hé bien, Monsieur, le fîtes-vous souvenir que j'étais sa femme... (Acte 1, scène 4, LA-VEUVE)
Tout ce que mon mari a fait, est bien fait, il avait du discernement, et je ne suis point fâchée qu'il ait eu de la confiance en Monsieur Ariste. (Acte 1, scène 4, LA-VEUVE)
Tout ce que votre mari a fait, n'est-il pas bien fait ? (Acte 1, scène 4, LE-CAPITAINE)
Frosine, comme j'ai vu la Marquise une fois ou deux chez ma tante, je crois que la bienséance veut que je la voie avant de partir. (Acte 1, scène 5, ANGÉLIQUE)
Combien ai-je de parties faites pour aujourd'hui. (Acte 1, scène 6, LA-MARQUISE)
Mademoiselle, je ne vous voyais pas là, je suis bien affligée d'une nouvelle qui m'est revenue. (Acte 1, scène 6, LA-MARQUISE)
Elle n'avait point de tête, point de conduite, car elle a mangé tout son bien et le vôtre : avec cela elle ne laisse pas d'avoir une espèce d'économie ; elle savait ménager le temps pour les plaisirs, elle les arrangeait si justes et si serrés, qu'elle ne laissait pas un moment de vide pour les occupations chagrinantes ; pas un moment pour ses affaires, ni pour son mari. (Acte 1, scène 6, LA-MARQUISE)
Retranchons ce mais-là ; tu connais mon humeur, et tout en riant, je mettrais mon bien à fonds perdu : j'ai besoin d'un gros revenu pour vivre ; les plaisirs sont si chers à Paris : je n'en sais qu'un à bon marché, c'est de médire du tiers et du quart ; ce plaisir-là ne coûte rien, aussi je m'en donne. (Acte 1, scène 7, LA-MARQUISE)
Je crains bien que Valère ne se soit aperçu de mon trouble ; il revient, fuyons. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Mon oncle était maître de son bien, je tâcherai d'être maîtresse de mes ressentiments. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Et moi je ne connais de mariages raisonnables, que ceux qui sont fondés sur l'égalité des biens. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Si elle était de mon humeur, n'ayant pas de bien, elle refuserait de vous épouser, quand même votre mère y consentirait. (Acte 1, scène 8, ANGÉLIQUE)
Je me doutais bien qu'à force de se fuir l'un l'autre, ils se rencontreraient bientôt. (Acte 1, scène 9, FROSINE)
J'ai là un serviteur bien affligé. (Acte 1, scène 11, FROSINE)
Je n'apprendrai jamais à être honnête homme, cela est trop difficile : je croyais d'abord que pour être honnête homme, il n'y avait qu'aller tout droit à la boulevue ; mais il faut bien plus de façons. (Acte 1, scène 11, FLAMAND)
Mais dis-moi un peu, ton maître, qui est si savant en perfection, te paye-t-il bien tes gages ? (Acte 1, scène 11, FROSINE)
Bon, mes gages, il s'amuse bien à cela. (Acte 1, scène 11, FLAMAND)
Il ne me paye point, mais c'est pour mon bien, car il veut me faire ma fortune tout à la fois : l'humeur de mon maître, c'est pour les grandes générosités. (Acte 1, scène 11, FLAMAND)
C'était des cordial... des affections... de lui donner... des sacrifices de biens... (Acte 1, scène 11, FLAMAND)
Et plus l'autre se tuait de lui dire qu'il n'avait que faire d'argent, plus mon maître ne l'écoutait pas, et lui en voulait prêter à toute force ; si bien qu'à la fin je voyais que le coeur franc de mon Maître faisait quasi pleurer l'autre. (Acte 1, scène 11, FLAMAND)
Voilà-t-il pas encore à cette Marquise de céans, dès qu'il a vu qu'elle allait se ruiner, il a pris toutes ses affaires pour les profiter ; depuis qu'il s'en mêle, son bien a redoublé au double. (Acte 1, scène 11, FLAMAND)
Son bien à lui, ou à elle ? (Acte 1, scène 11, FROSINE)
Mais Frosine, serait-il impossible que les grands biens de mon oncle revinssent à ma tante, et que ma tante ne se remariant point elle me mît en état d'épouser Valère ? (Acte 2, scène 1, ANGÉLIQUE)
Je me vante aussi d'être vraiment homme d'honneur ; on me reproche que je le suis trop, et que cette probité exacte me donne un ridicule dans le monde, je m'en aperçois bien ; mais quoi ? (Acte 2, scène 2, ARISTE)
Il vous laisse par là tout son bien. (Acte 2, scène 2, LE-CAPITAINE)
Son bien, Monsieur ! (Acte 2, scène 2, ARISTE)
Le bien qu'il me laisse, était plus à moi qu'à lui. (Acte 2, scène 2, ARISTE)
Je croyais que son bien était plus à lui qu'à vous. (Acte 2, scène 2, LE-CAPITAINE)
Il en a disposé en homme équitable ; il s'est souvenu que ceci m'appartenait par certaines raisons secrètes... mais il s'en est souvenu, je dois les oublier moi ; quand on a obligé un ami, c'est une espèce d'ingratitude de s'en souvenir, on doit oublier bien des choses dans la vie, le mal que nos ennemis nous ont fait, le bien que nous avons fait à nos amis. (Acte 2, scène 2, ARISTE)
En sorte que c'est vous qui lui avez fait du bien ; on ne laisse pas de dire le contraire dans le monde. (Acte 2, scène 2, LE-CAPITAINE)
Nous sommes bienheureux, Monsieur, que vous soyez un homme d'honneur, véritable ; là, de ces hommes d'honneur qui ont de la conscience. (Acte 2, scène 3, FROSINE)
Hé bien, Monsieur, ce Capitaine vous a-t-il mis le Testament entre les mains ? (Acte 2, scène 4, LA-VEUVE)
Ne sais-je pas bien ? (Acte 2, scène 4, LA-VEUVE)
Enfin il vous a laissé tout ce bien-là : je compte que tout est à vous. (Acte 2, scène 4, LA-VEUVE)
On n'a rien à soi, quand on n'est riche que du bien d'autrui. (Acte 2, scène 4, FROSINE)
Çà Madame, parlons net ; quelle part vous êtes-vous proposée que je vous ferais de ce bien-là ? (Acte 2, scène 4, ARISTE)
Le bien de mon mari pouvait se monter à deux cent mille francs. (Acte 2, scène 4, LA-VEUVE)
J'en trouverai bien encore trois cents par delà, dont j'ai seul la connaissance ; il y avait cinq cent mille livres : si je traitais avec vous sur un autre pied, je serais un homme faux. (Acte 2, scène 4, ARISTE)
Hé bien Frosine, entends-tu cela ? (Acte 2, scène 4, LA-VEUVE)
Je dois plus faire encore : feu votre époux a eu dessein de vous laisser tout ce qu'il possédait ; tout ce qui lui appartenait, doit vous appartenir : je lui appartenais, j'étais à lui, je dois être à vous ; et mon devoir m'oblige à vous offrir mes biens, et ma personne. (Acte 2, scène 4, ARISTE)
Que j'ai bien fait, d'achever d'entêter la veuve par ces offres généreuses, avant qu'elle sache, qu'il y a un second Testament ! (Acte 2, scène 5, ARISTE)
Car enfin mes correspondants m'ont donné des avis sûrs : oui : le Capitaine a un autre Testament qui détruit le mien ; il n'a pas voulu le montrer d'abord ; je pénètre ses vues, il me veut détruire auprès de la Veuve, pour avoir et la veuve et le bien ; mais au moins le pas que je viens de faire, me servira auprès de la Marquise, et je... (Acte 2, scène 5, ARISTE)
Eh bien quel profit as-tu fait ? (Acte 2, scène 5, ARISTE)
J'ai profité que j'enrage, d'avoir entendu quand vous disiez à la veuve que vous lui donnez votre bien, et que vous épousez votre personne avec elle. (Acte 2, scène 5, FLAMAND)
Cela est bien mal à vous de vous ruiner exprès, avec une veuve qui n'a rien : faire du bien à tout le monde, enrichir les malheureux, voilà de vos tours, Monsieur, voilà de vos tours ; il faut avoir bien la rage, de la probité. (Acte 2, scène 5, FLAMAND)
Je voudrais bien étudier les successions. (Acte 2, scène 5, FLAMAND)
Il a raison, il a raison ; mais la vraie fidélité d'un domestique, c'est de faire le bien de son Maître, n'est-ce pas ? (Acte 2, scène 6, FROSINE)
Or tu vois bien l'intention... (Acte 2, scène 6, FROSINE)
Il fallut bien écrire, car un soir après souper il voulut l'épouser ; elle voulut un contrat elle, et lui voulait l'épouser sur sa parole, et cela fit une dispute. (Acte 2, scène 6, FLAMAND)
Je consens à tout pour le bien de mon Maître ; car ne ferait-il pas bien mieux d'épouser cette Marquise ? (Acte 2, scène 6, FLAMAND)
Il ne le veut pas lui, car il sait qu'elle est riche, et c'est assez pour qu'il la refuse ; mais j'ai bien vu que la Marquise en a bien envie : premièrement, parce que tout le monde aime la perfection de mon Maître, et puis elle me donne de temps en temps de l'argent. (Acte 2, scène 6, FLAMAND)
Non, non, mais je ferai tout ce qu'il faudra pour le bien de ton Maître. (Acte 2, scène 6, FROSINE)
Mon maître est bienheureux d'avoir un valet affectionné, c'est une belle chose que l'affection : hé, mon Maître me va demander la lettre. (Acte 2, scène 6, FLAMAND)
La tête me fend, je suis à demi morte : je viens de quitter le père et la mère de celle que mon fils épouse ; ce père et cette mère, les plus ennuyeux de tous les pères et mères, m'ont enfermée dans un cabinet pour m'assommer d'un détail de contrats, d'articles, de douaires, de préciputs : je m'échappe comme une furieuse, je sors du cabinet, je donne dans une embuscade de Notaires, d'Avocats qui me demandent la bourse ; allez vite disputer mon bien contre ces Arabes-là. (Acte 2, scène 9, LA-MARQUISE)
Oui, Madame, je me suis engagé, je me suis lié, prévoyant que si je me laissais à moi-même, je succomberais au plaisir de me donner à vous : j'ai bien senti que mon coeur... mais Madame, la sincérité m'emporte au-delà du respect ; dès que j'ai une vérité sur le coeur, il faut qu'elle paraisse ; je n'ai pu vous cacher mon amour. (Acte 2, scène 9, ARISTE)
Fort bien, j'irai vous avertir de ce que j'aurai fait pour vous. (Acte 2, scène 11, ARISTE)
Que voilà bien le langage de l'innocence : cela n'est pas vrai. (Acte 2, scène 12, LA-VEUVE)
Les femmes sont sujettes à des soupçons mal fondés ; je ne crains rien moi, je suis certain que j'ai tout, et j'ai tout offert ; en un mot, j'ai fait mon devoir, en offrant mes biens et ma personne. (Acte 2, scène 14, ARISTE)
Je vous y laisse : je voulais capituler avec vous, et c'est pour cela que je n'ai pas voulu montrer ceci à la Veuve ; mais puisque vous faites tant l'étonné, je vais lui dire ceci en main ; que, si elle vous préfère à moi, je garderai tout son bien ; je ferai comme je le dis ; ajoutez cela à votre étonnement. (Acte 2, scène 14, LE-CAPITAINE)
C'est une lettre d'Agnès Doucet, je cacherai ceci aux deux veuves ; je cacherai aussi le Testament que j'ai, jusqu'à ce que vous ayez épouser la Marquise, qui vous croit riche ; je vous servirai auprès de cette Veuve-là, et vous me servirez auprès de la mienne : en un mot partageons les Veuves : vous hésitez Monsieur, si vous me craignez, soyez généreux : hé bien vous sentez-vous net, examinez-vous bien devant ce tribunal : vous palissez : la probité a peur. (Acte 2, scène 14, LE-CAPITAINE)
J'ai peur, je vous l'avoue, j'ai peur que cette imposture ne vous fasse attribuer à ma crainte le pas que je vais faire ; cependant pour l'intérêt seul de la Veuve, je dois vous la céder, à vous qui êtes maître du bien, que je lui avais offert : je vous promets par ce motif seul d'agir auprès d'elle pour vous, contre moi-même : entrez toujours Monsieur, j'ai un mot à écrire chez moi, et je redescends. (Acte 2, scène 14, ARISTE)
Vous dites autant de mal de vous, qu'Ariste dit du bien de lui ; et quand un homme dit, je ne vaux rien, et que l'autre dit, je vaux beaucoup, je crois qu'ils ont menti tous deux. (Acte 3, scène 1, FROSINE)
Puisqu'il faut te faire la confidence entière, je n'ai nulle envie d'épouser la veuve ; mais je ne laisse pas de lui vouloir du bien : ce n'est pas sa faute si elle me hait, je ne suis pas fait pour donner de l'amour. (Acte 3, scène 1, LE-CAPITAINE)
J'ai donc voulu la détromper de son homme d'honneur, avant que de lui rendre son bien ; qu'elle lui aurait donné d'abord au préjudice de sa nièce. (Acte 3, scène 1, LE CAPITAINE)
Et que vous avez bien raison de vouloir qu'Ariste vous croie aussi fourbe que lui ! (Acte 3, scène 1, FROSINE)
Je tremble de peur qu'il ne me soupçonne d'être assez bon homme, pour vouloir rendre le bien à la Veuve ; car enfin s'il osait risquer de l'épouser à présent, que pourrais-je faire ? (Acte 3, scène 1, LE-CAPITAINE)
Il faudrait bien rendre ce que j'ai. (Acte 3, scène 1, LE CAPITAINE)
Il faudrait être bien dénaturée, bien inhumaine : je prends un parti plus humain, je me remarie. (Acte 3, scène 3, LA-MARQUISE)
Oui, mon enfant, je me remarie, et je me remarierai tant, tant, que je te donnerai une douzaine de frères, et de soeurs ; cette manière de déshériter, est bien plus réjouissante que l'autre. (Acte 3, scène 3, LA-MARQUISE)
Je suis persuadée que j'en ai, mais je fais mes affaires plus secrètement que toi : je lèverai pourtant bientôt le masque ; tu suis ton petit penchant sans crainte de me déplaire ; je suivrai le mien, sans me soucier de te faire tort. (Acte 3, scène 3, LA-MARQUISE)
Ton Angélique est charmante, mais tu verras celui que j'aurai épousé ; c'est un grand garçon bien bâti. (Acte 3, scène 3, LA-MARQUISE)
Je comprends qu'il est bon d'éclaircir la chose : ne nous dissimulons rien, mon fils, et pour l'intérêt commun raccommodons-nous ensemble ; nous nous rebrouillerons toujours bien après. (Acte 3, scène 4, LA-MARQUISE)
J'admire sa prudence et sa sagesse : sais-tu bien, mon fils, que je commence à trouver, qu'elle mérite assez l'estime que tu as pour elle ? (Acte 3, scène 4, LA-MARQUISE)
Point du tout : je sens réellement que je la souhaite ; mais si elle commençait à vouloir, je ne voudrais peut-être plus : car il faudrait que je fusse folle, vous aimant tous deux, de vous marier, n'ayant pour tout bien que l'espérance d'hériter de moi : vous seriez morts de faim avant que je mourusse de vieillesse. (Acte 3, scène 5, LA-MARQUISE)
Rendez-lui donc service en cette occasion ; vous, Monsieur commencez par entrer chez la veuve, car les moments sont chers, exagérez-lui bien la trahison... (Acte 3, scène 5, FROSINE)
Fort bien ; nous parlerons tous de concert à la Veuve, sans qu'il y soit. (Acte 3, scène 6, FROSINE)
Respirons un moment ; après avoir pris des mesures si justes, nous serions bien malheureux, s'il allait deviner qu'il pourrait épouser à présent la Veuve sans rien risquer : mais l'espérance de la Marquise l'amusera, pendant que... (Acte 3, scène 7, FROSINE)
Garde-t'en bien (Acte 3, scène 8, FROSINE)
Hé bien, oui. (Acte 3, scène 8, FLAMAND)
Hé bien oui, pour dégoûter la veuve de ton maître, afin qu'elle le cède à la Marquise ; ne sommes-nous pas convenus toi et moi tantôt ?... (Acte 3, scène 8, FROSINE)
Je m'en vais encore écouter là-dedans : je rirai bien à cette heure, que je sais la finesse. (Acte 3, scène 8, FLAMAND)
Monsieur, nous n'avons plus d'espérance qu'en vous, qu'en votre bon coeur, qu'en votre probité ; car enfin nous voyons bien que le Capitaine nous trompe, je vous l'ai déjà dit, il n'a point de Testament : il voulait nous faire peur pour attraper la Veuve, le scélérat qu'il est ; mais la veuve est enragée contre lui, pour les calomnies qu'il a faites contre vous. (Acte 3, scène 9, FROSINE)
Si nous faisions semblant de nous défier de lui, il nous abîmerait tous ; hé Monsieur, prenez bien contre lui nos intérêts, c'est de vous seul que nous attendons notre bonheur, protégez-nous, servez-nous de père. (Acte 3, scène 9, FROSINE)
Tout ceci commence à bien aller, ce Capitaine veut s'accommoder de bonne foi, et c'est son intérêt. (Acte 3, scène 9, ARISTE)
Je veux dire votre profit et votre bien, car on travaille à dégoûter la Veuve de vous, et elle croit déjà quasi que vous n'êtes pas honnête homme ; la manigance va bien enfin. (Acte 3, scène 10, FLAMAND)
Ils sont tous les plus drôles de personnages, cela m'a bien réjoui. (Acte 3, scène 10, FLAMAND)
Il me tient parole, cela va bien. (Acte 3, scène 10, FLAMAND)
Ne vous dis-je pas que cela va bien : car ils disent tous que vous en avez bien volé d'autres : et moi finement qui faisais semblant de faire comme si tout cela était vrai. (Acte 3, scène 10, FLAMAND)
Vous m'avez bien de l'obligation au moins ; car c'est moi qui ai inventé la finesse de dire du mal de vous à la Veuve, et je viens de voir que cela fait rire la Marquise. (Acte 3, scène 10, FLAMAND)
Je m'en retourne vite écouter à quoi ils en sont, et si la Veuve est bientôt dégoûtée de vous, afin qu'elle vous laisse épouser la Marquise : ha, ha, ha, je vais bien rire. (Acte 3, scène 10, FLAMAND)
Gardez-vous en bien, je suis ravi que vous ne valiez rien, car je ne vaux pas grand-chose, et nous nous en accommoderons mieux tous deux ensemble. (Acte 3, scène 11, LE-CAPITAINE)
L'accommodement dont il s'agit, c'est qu'ayant renoncé à la Veuve, je ne veux pas pour cela renoncé au bien dont je suis nanti ; mais j'ai une réputation à garder, je suis homme de guerre : si vous me contraignez de montrer le Testament que j'ai, on verra qu'un ami me laisse tout son bien, le monde s'imaginera qu'il a eu intention que je les donne à sa Veuve ; j'aurai beau dire qu'on n'est pas obligé à deviner les intentions, on me chasserait du service sans m'écouter ; cela m'a fait résoudre à partager avec vous le profit, sans partager l'avanie ; pour cela je jette tout le soupçon sur vous, et j'ai publié que je n'avais rien pour vous charger du paquet ; vous comprenez bien ? (Acte 3, scène 11, LE CAPITAINE)
Il s'agit bien de cela entre nous ; passez-moi, que vous êtes un maraud, et ne m'interrompez plus. (Acte 3, scène 11, LE-CAPITAINE)
Monsieur, je ne viens plus vous proposer le mariage, vous êtes engagé de coeur, avec Madame la Marquise, je ne veux point vous contraindre ; comme elle est riche, et que je ne le suis pas, elle consent que vous me rendiez mon bien ; il y un Notaire là-dedans, cédez-moi toutes les prétentions que vous avez ; il n'y a rien à dire là-dessus, que oui ou non. (Acte 3, scène 12, LA-VEUVE)
Gardez-moi votre coeur, et donnez-lui le bien ; voilà le devoir, et l'amour contents. (Acte 3, scène 12, LA-MARQUISE)
Les choses ont changé, Madame, je ne suis plus dépositaire du bien ; et Monsieur qui est vraiment homme d'honneur, vient de me déclarer que le défunt m'engage à certaines restitutions secrètes... (Acte 3, scène 12, ARISTE)
Hé bien, ma tante, êtes-vous convaincue ? (Acte 3, scène 12, ANGÉLIQUE)

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LE DÉDIT (1719)

Du bien pour satisfaire une folle tendresse. v.42 (Acte 1, scène 1, ISABELLE)
Je hais bien mon neveu, mais je vous aime tant.» v.63 (Acte 1, scène 1, ISABELLE)
Il le faut bien, Valère. v.85 (Acte 1, scène 2, ISABELLE)
Il faut bien vous l'ôter, puisque je n'en ai plus. v.91 (Acte 1, scène 2, GÉRONTE)
Il me faut de l'argent, à moi, mon bien périt; v.100 (Acte 1, scène 2, G?RONTE)
Brisons là-dessus. C'est avec bien du chagrin : v.104 (Acte 1, scène 2, GÉRONTE)
Cela se pourrait bien, car il n'est point a moi. v.116 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Je prends mon temps fort bien, et j'ose me vanter v.124 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Je m'en suis bien gardé, monsieur, jusqu'à présent ; v.127 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Eh bien ? v.143 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
C'est elle-même. Eh bien ! Tu me dis donc qu'au jeu v.155 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Oui, monsieur, et fait bien pis encore, v.158 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Un mois de lansquenet fait bien connaître un homme. v.165 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Bon, ce n'est encor rien : j'ai fait bien plus. v.172 (Acte 1, scène 1, FRONTIN)
Eh bien ? v.174 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Le fait est singulier. Mais de leur bienveillance v.189 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Serments de bien tenir leur résolution v.196 (Acte 1, scène 1, VALÈRE)
Je croyais bien avoir deux jours de temps au moins ; v.212 (Acte 1, scène 5, FRONTIN)
Dans le voeu qu'elle a fait de bien garder son coeur ! v.236 (Acte 1, scène 6, BÉLISE)
Monsieur, changez d'habits, ou cachez-vous bien vite : v.273 (Acte 1, scène 7, LE-LAQUAIS)
Vous avez eu raison de prendre votre bien, v.367 (Acte 1, scène 10, BÉLISE)
Hors sur le mariage, et c'est pour votre bien. v.376 (Acte 1, scène 10, BÉLISE)
J'aurais compassion, comme une soeur bien tendre, v.378 (Acte 1, scène 10, B?LISE)
Mais toujours bien pourtant. v.407 (Acte 1, scène 10, ARAMINTE)
C'est sagesse. Le mien a les biens, la naissance, v.410 (Acte 1, scène 10, BÉLISE)
On en dit du bien, et... vos suffrages, ma soeur, v.415 (Acte 1, scène 10, BÉLISE)
Le marché me paraît bien facile à conclure, v.469 (Acte 1, scène 11, GÉRONTE)
Bien souvent, v.480 (Acte 1, scène 12, FRONTIN)

LA MALADE SANS MALADIE (1699)

Dire à une fourbe qu'elle est fourbe, et à Madame votre tante qu'elle se porte bien, ce sont deux vérités aussi offensantes l'une que l'autre. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Gardez-vous bien au moins de lui rien témoigner de ce que vous savez. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Je te promets tout cela ; et quand ma tante m'ôterait tout, j'aurai d'ailleurs quelque jour assez de bien pour t'en faire. (Acte 1, scène 1, ANGÉLIQUE)
Mais j'entends du bruit, Lucinde sort de sa chambre la scélérate va vous saluer à l'ordinaire par une enfilade de protestations flatteuses ; cachez aussi bien vos soupçons, qu'elle cache ses mauvais desseins ; elle vous fera la mine riante, souriez-lui de même ; que je voie là une de ces Scènes de Cour, dont les acteurs se montrent les dents si gracieusement, qu'on ne peut deviner lequel des deux va mordre l'autre. (Acte 1, scène 1, LISETTE)
Quand on a le coeur sensible on souffre bien dans la vie : dis-moi, Lisette, comment mon amie a-t-elle passé la nuit ? (Acte 1, scène 2, LUCINDE)
Elle n'est pas bien depuis hier, je veux qu'elle se tienne au lit tout le jour. (Acte 1, scène 2, LUCINDE)
Car enfin vous êtes héritière unique de votre tante, et je viens vous avertir que ce jeune homme qui la voit depuis peu, pourrait bien vous faire tort. (Acte 1, scène 2, LUCINDE)
C'est bien assez vraiment ! (Acte 1, scène 2, LUCINDE)
Sincérité est une vertu bien brutale... (Acte 1, scène 3, LISETTE)
Depuis ce déclin-là je dépéris à vue d'oeil ; je crois que je suis bien maigre ce matin ! (Acte 1, scène 4, LA-MALADE)
En effet il a bien de l'esprit, qu'en dis-tu ? (Acte 1, scène 4, LA-MALADE)
Quand un Officier mal aisé s'attache à une riche malade, ce n'est pas pour partager ses maux ; et à te parler franchement je croirais bien que Valère... (Acte 1, scène 4, LUCINDE)
une heure n'est-ce pas, ma bonne, il me faudra bien une heure pour digérer mon café. (Acte 1, scène 5, LA-MALADE)
Hé bien, Valère, où en sommes-nous ? (Acte 1, scène 7, ANGÉLIQUE)
Je croirais bien que c'est là le fond de son caractère, et je comprends que je puis encore faire quelque tentative dans la nécessité où je me vois de gagner sa confiance. (Acte 1, scène 7, VALÈRE)
Je ne les sépare qu'à contrecoeur, et je les unirais dès demain s'ils avaient assez de bien pour se marier malgré la tante. (Acte 1, scène 7, LISETTE)
Il ne leur a jamais rien donné, et sa mort est le premier bien qu'il leur ait fait de sa vie. (Acte 1, scène 8, LISETTE)
Il est venu pleurer avec l'héritière, et moi je voudrais bien rire avec la suivante. (Acte 1, scène 8, LAVALÉE)
Cette maison me paraît d'une architecture régulière ; voyons si l'architecte a bien placé la cuisine. (Acte 1, scène 8, LAVALÉE)
Il faut avoir bien du naturel. (Acte 2, scène 1, LISETTE)
Je ne sais : mais il est porteur et dépositaire d'un testament, par lequel le cousin défunt donne tous ses biens à une cousine malade. (Acte 2, scène 2, LAVALÉE)
Tout, à la cousine malade ; et tien à la cousine qui se porte bien. (Acte 2, scène 2, LAVALÉE)
Vous êtes bien curieuse, et bien peu tendre de me quitter ainsi (Acte 2, scène 2, LAVALÉE)
Hé bien, Monsieur vous venez d'avoir une ample conversation avec cette Lucinde ; vous promet-elle merveilles ? (Acte 2, scène 3, LAVALÉE)
Elle est si gracieuse, si affable, et si bien disante qu'on n'oserait s'y fier. (Acte 2, scène 3, FAUSSINVILLLE)
Vous avez bien eu de la peine à faire écrire votre pauvre ami mourant. (Acte 2, scène 3, LAVALÉE)
En un mot vous pouvez faire la fortune de celle qui voudra bien faire la vôtre. (Acte 2, scène 3, LAVAL?E)
Et à ma bienséance. (Acte 2, scène 3, FAUSSINVILLLE)
C'est une recherche curieuse qui m'a coûté bien du travail. (Acte 2, scène 3, FAUSSINVILLLE)
Il faudra bien. (Acte 2, scène 3, FAUSSINVILLLE)
Hé bien, Mademoiselle pourrai-je enfin voir votre amie ? (Acte 2, scène 4, FAUSSINVILLLE)
Il semble que tu sois fâchée de me voir si bien porter. (Acte 2, scène 5, LA-MALADE)
Je ne serais jamais touché moi, d'une femme qui se porterait bien. (Acte 2, scène 5, FAUSSINVILLLE)
Il faut bien que vous vous expliquiez sur les propositions qu'on vous a faites de ma part, et que je sache quelle est votre penser ? (Acte 2, scène 5, FAUSSINVILLLE)
Vous avez bien de la bonté. (Acte 2, scène 6, FAUSSINVILLLE)
En déchirant le testament, la succession tomberait naturellement sur la nièce, je veux lui faire ce bien, et je vais le lui offrir généreusement. (Acte 2, scène 7, FAUSSINVILLLE)
Et d'autres biens encore qu'elle possède mal à propos. (Acte 2, scène 8, FAUSSINVILLLE)
Lorsque je vous offre de vous donner par contrat de mariage vos biens, ceux de votre tante, les miens, mon crédit, ma personne et un Marquisat... (Acte 2, scène 8, FAUSSINVILLLE)
Nous vous ferons Dame de vingt Paroisses ; vous aurez fiefs à foison, haute, basse et moyenne justice ; redevances, mouvances, quints et requints, chapons, fois et hommages ; un Seigneur enfin jeune, et bien fait, avec qui vous serez Marquise que rien n'y manquera. (Acte 2, scène 8, LAVALÉE)
Faites bien réflexion, que j'ai entre les mains un testament, qui vous déshérite... (Acte 2, scène 8, FAUSSINVILLLE)
J'ai peu de bien, mais enfin quand on s'aime... (Acte 2, scène 9, VALÈRE)
Cela vaudrait bien un mariage indigent, oui ; mais avant que de mourir, travaillons à négocier un accommodement : ne paraissez point là vous, car la sincérité n'est pas propre pour les négociations. (Acte 2, scène 9, LISETTE)
Fort bien : s'égorger à l'amiable ! (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
Donner mes connaissances, mes conseils, mes avis, donne-t-on ainsi son bien ? (Acte 3, scène 1, FAUSSINVILLLE)
Je vous entends, vous prétendez que celle des deux héritières, qui vous craindra le plus, vous épousera ; ce serait une union bien tendre ! (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
Je ne blâme que les malhonnêtes gens, qui s'en servent pour s'approprier le bien d'autrui. (Acte 3, scène 1, VALÈRE)
Je m'en doute bien : vous allez profiter de la faiblesse de la Malade ; elle n'a pas la force d'hériter, vous voulez hériter pour elle ? (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Allez vite faire mettre sa bonne volonté sur un parchemin bien fort, afin que la postérité sache que c'est une belle chose que l'amitié. (Acte 3, scène 3, LISETTE)
Tu me l'as bien dit tantôt. (Acte 3, scène 4, ANGÉLIQUE)
Ma nièce, j'ai bien peur... (Acte 3, scène 5, LA-MALADE)
J'ai peur, Monsieur, qu'elle ne vous dise du mal de mon amie, elle en dira bientôt de vous aussi ; elle hait tous ceux que j'aime. (Acte 3, scène 5, LA-MALADE)
Elle me hait bien moi qui suis sa tante. (Acte 3, scène 5, LA-MALADE)
C'est de vouloir bien écouter des positions d'accommodement, que votre nièce vient vous faire, et de vous réunir avec elle, pour rendre inutiles les projets que ce normand a fondés sur votre division. (Acte 3, scène 5, VALÈRE)
J'ai compris qu'il voudrait bien se joindre à l'une de vous pour plaider l'autre, c'est ce que je veux empêcher en vous accommodant. (Acte 3, scène 5, VAL?RE)
Monsieur est de vos amis, je veux bien qu'il soit mon juge. (Acte 3, scène 5, ANGÉLIQUE)
Nous aurons bientôt terminé. (Acte 3, scène 5, VALÈRE)
Mon mal consiste en toutes sortes de maux, à le bien prendre, car je ne puis dire que je ne souffre point ; premièrement je suis toujours dégoûtée, et avec cela je mange, je mange, je mange, je mange, et si je ne mange quasi de rien, car le plus souvent je ne sais ce que je mange. (Acte 3, scène 6, LA-MALADE)
J'admire votre attention, Monsieur, je voudrais bien savoir, si cette compassion vous est naturelle, ou si c'est que vous ayez pour moi... (Acte 3, scène 6, LA-MALADE)
Vous comprenez bien ? (Acte 3, scène 6, LA-MALADE)
Il y a bien de la faiblesse, si vous voulez, mais il y a aussi de la force : ce sont des alternatives ; mon pouls va, va, va... puis il s'arrête ; je m'appesantis, et je m'évapore tout d'un coup ; je m'éteins, et petit à petit je me rallume ; je sens des glaçons qui descendent, et un feu, qui monte, monte, monte : vous voyez bien que tout cela est réel. (Acte 3, scène 6, LA-MALADE)
Votre coeur devrait être déjà bien loin, car vous oubliâtes hier le cordial sur votre toilette. (Acte 3, scène 6, VALÈRE)
Je me sens bien, Monsieur, je m'évanouis, mon lit, mon lit, je m'évanouis, les jambes me manquent, les jambes me manquent. (Acte 3, scène 6, LA-MALADE)
Hé bien, ma chère damoiselle ? (Acte 4, scène 1, LAVALÉE)
Je suis bien heureuse, que mon secret soit tombé entre les mains d'un homme, qui pourrait avoir besoin d'un millier d'écus, entre les mains d'un honnête garçon comme vous, d'un bon enfant. (Acte 4, scène 1, LUCINDE)
Ne dites pas cela pour votre honneur, je vous en estimerais bien moins : c'est la tromperie c'est l'habileté qui me ravit. (Acte 4, scène 2, FAUSSINVILLLE)
Vous êtes bien difficile à émouvoir. (Acte 4, scène 2, LAVALÉE)
À l'égard de ce que vous avez reçu pour elle, elle vous l'aurait bien donné. (Acte 4, scène 2, FAUSSINVILLLE)
Par là vous me promettez pour votre dot tous les biens de votre amie. (Acte 4, scène 2, FAUSSINVILLLE)
Il faut être bien dénaturée ? (Acte 4, scène 4, LUCINDE)
Hé bien, que dis-tu de ma coquine de nièce ? (Acte 4, scène 5, LA-MALADE)
Si tu es sage, tu chargeras quelqu'un du fond de tes biens, de l'embarras, et des risques de la propriété. (Acte 4, scène 5, LUCINDE)
Je m'aperçus bien que cela te faisait peine ; et pour ne plus blesser ta délicatesse, j'ai changé de dessein. (Acte 4, scène 5, LA-MALADE)
Je considère encore que pour toi, comme pour moi, le soin de gouverner des biens est un tourment, un supplice. (Acte 4, scène 5, LA-MALADE)
Qu'en est malheureux d'avoir du bien ! (Acte 4, scène 6, LA-MALADE)
Il faudrait une santé de fer pour y résister ; je veux chercher quelqu'un de toutes ces corvées-là, et comme ce quelqu'un ne peut être que l'une des deux personnes que j'aime le mieux au monde, je suis bien aise de vous consulter tous les deux là-dessus ; car j'ai deux partis à prendre, qui sont très différents : premièrement je puis me marier, ma bonne. (Acte 4, scène 6, LA MALADE)
Pour gouverner mes biens, il faudrait un mari qui fût mon vrai ami ; n'est-ce pas ma bonne ? (Acte 4, scène 6, LA-MALADE)
Je vous laisse seul pour y penser, et si je ne trouve pas en vous un ami qui me conseille, comme il faut, je trouverai une amie qui acceptera tout mon bien. (Acte 4, scène 6, LA-MALADE)
Hé bien, Valère, dans quels sentiments avez-vous laisser ma Tante ? (Acte 4, scène 7, ANGÉLIQUE)
Je savais bien que ma tante ne vous aimerait pas à demi. (Acte 4, scène 7, ANGÉLIQUE)
Elle veut lui donner son bien, et sa personne ; c'est trop d'un article n'est-ce pas ? (Acte 4, scène 7, LISETTE)
Ni moi non plus ; mais Lucinde en trouvera bien, elle, et travaillera pour nous, en croyant travailler pour elle. (Acte 4, scène 7, LISETTE)
Il la guérira de l'envie de vous donner son bien : adieu le fondement de notre société. (Acte 4, scène 8, LAVALÉE)
Concertons-nous un peu en particulier : je ne sais comment m'y prendre pour détourner mon amie du mariage ; il faut que je lui sois devenue bien suspecte, car je lui parle de ses maux, et elle ne m'écoute plus. (Acte 5, scène 1, LUCINDE)
Je le crains encore, car c'est un Médecin de bonne foi qui lui dira naturellement qu'elle se porte bien, qu'elle peut se porter bien, et qu'elle peut se marier. (Acte 5, scène 1, LUCINDE)
Hé bien ? (Acte 5, scène 1, LUCINDE)
Fort bien : il faut donc que j'aille au plus vite signer la promesse de mariage, dont je suis convenue avec lui. (Acte 5, scène 1, LUCINDE)
Mais un valet soutiendra-t-il bien ce personnage ? (Acte 5, scène 1, LUCINDE)
La Malade vient ; jouons bien notre jeu. (Acte 5, scène 1, LUCINDE)
Je me suis déchaînée contre le mariage en sa présence, car elle m'a pensé chasser vingt fois, parce que je n'entrais pas dans ses vues intéressées ; elle a bien peur qu'un mari ne prenne sa place auprès de vous : franchement, je vous conseille moi d'épouser Valère. (Acte 5, scène 3, LISETTE)
Oh bien entendu. (Acte 5, scène 3, LA-MALADE)
C'est ce que je crains, Lisette : ce Médecin me fait bien languir, que ne vient-il donc ? (Acte 5, scène 3, LA-MALADE)
On me l'a bien dit, Monsieur, que vous étiez un Médecin tout différent des autres. (Acte 5, scène 4, LA-MALADE)
Je suis bien plus malade que je ne pensais. (Acte 5, scène 5, LA-MALADE)
Vous comprenez bien, Monsieur, que tout cela est très opposé au mariage. (Acte 5, scène 5, LA-MALADE)
Puisque monsieur est de la consultation, j'en puis bien être aussi. (Acte 5, scène 6, LUCINDE)
Je suis bien aise de vous tenir là tous deux ensemble, pour me débarrasser au plus vite la tête d'une dernière résolution, que j'avais prise dès tantôt ; car je me doutais bien que j'étais confisquée : je vous dirai donc que ma tendresse pour Monsieur, est toute fondée sur l'estime ; je ne l'épousais que pour l'enrichir, et l'attacher à moi ; mais je puis vous enrichir tous deux, et vous attacher à moi, en vous mariant ensemble. (Acte 5, scène 3, LA-MALADE)
En voilà bien d'une autre ; tout est perdu. (Acte 5, scène 3, LISETTE)
Je sais bien que vous ne vous entraînez guères, c'est pour cela que je veux vous marier ensemble ; car vous ne vous aimerez que pour l'amour de moi. (Acte 5, scène 3, LA-MALADE)
Aidez-moi à me résoudre ; Valère acceptera le parti, car il n'en veut qu'au bien. (Acte 5, scène 3, LUCINDE)
Mais je m'aperçois que j'oublie tout pour toi jusqu'à la bienséance ; et sans savoir les sentiments de Monsieur, j'ai consenti à l'épouser. (Acte 5, scène 8, LUCINDE)
Oh parbleu, j'empêcherai bien ce mariage ; j'ai tout entendu, je prends le plus sûr parti ; lisez, Monsieur, c'est une promesse de mariage qu'elle vient de me signer. (Acte 5, scène 8, FAUSSINVILLLE)
Elle me promet pour sa dot tout votre bien. (Acte 5, scène 9, FAUSSINVILLLE)
Vous me le disiez bien, Valère, elle ne m'aimait que par intérêt. (Acte 5, scène 9, LA-MALADE)
Non, non Monsieur, je veux prouver à ma tante le mépris que j'ai pour vous, et la tendresse que j'ai pour elle ; et afin que vous ne puissiez jamais la chicaner en mon nom, je lui cède tous mes droits sur la succession nouvelle ; oui ma tante, je veux bien dépendre entièrement de vos bontés, puisque Lucinde n'en empêchera plus l'effet. (Acte 5, scène 9, ANGÉLIQUE)
Si ma nièce et mon bien... (Acte 5, scène 10, LA-MALADE)

LE DOUBLE VEUVAGE (1699)

Mon cher ami, je me suis bien affligé pour toi ; on m'a dit que tu as perdu un procès qui te ruine, que ton fils unique est mort, que tu as encore des affaires affligeantes ; tu sais comme je partage tes chagrins, et avec quelle tendresse... (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Ce silence sera bientôt troublé. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
On aime à voir des caractères soutenus, une intrigue nette et suivie, des situations qui surprennent, quoiqu'elles soient bien préparées, et de temps en temps quelque plaisanterie sans grossièreté. (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
J'entends bien. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Pourquoi non, j'y danse bien moi derrière les Acteurs. (Acte 1, scène 1, LE CHEVALIER)
Où te placer donc pour bien entendre ? (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Dans les foyers pour bien entendre ! (Acte 1, scène 1, LE MARQUIS)
Ce sont les plus jolis petits charmes, ils n'ont que quinze ans ces charmes-là : il lui en vient de nouveaux tous les jours, et vous épouserez bientôt tout cela. (Acte 2, scène 1, FROSINE)
Je sens bien que je ne puis vivre sans l'aimable Thérèse, mais je prévois, que nous serons malheureux ensemble ; en un mot nous ne nous convenons point. (Acte 2, scène 1, DORANTE)
C'est un agrément bien dangereux pour le mari. (Acte 2, scène 1, FROSINE)
Eh bien ! (Acte 2, scène 2, FROSINE)
Mon chagrin n'est que trop bien fondé. (Acte 2, scène 2, DORANTE)
Votre tante n'est encore qu'éveillée, et entre le réveil et la sortie d'une demie vieille, il y a bien des cérémonies de toilette. (Acte 2, scène 2, FROSINE)
Hé bien, être gaie en cette occasion-là, n'est-ce pas vous aimer ? (Acte 2, scène 3, THÉRÈSE)
Passablement est une expression bien touchante... passablement. (Acte 2, scène 3, DORANTE)
Hé bien, Thérèse, je travaille à vous marier, n'êtes-vous pas ravie ? (Acte 2, scène 4, LA COMTESSE)
Fort bien Thérèse, fort bien ; c'est moi, Dorante, qui lui ai dit de vous railler un peu de votre humeur chagrine. (Acte 2, scène 4, LA COMTESSE)
Je voudrais que votre Suisse fût ici, car il chante plaisamment ; sa femme est d'assez bonne humeur, et danse assez bien pour une Suissesse. (Acte 2, scène 5, LA SUIVANTE)
Ne vous moquez point de lui, Madame, il était allé aux Eaux, pour se bien porter, et pour me plaire ; car comme il m'aime beaucoup, j'aime sa santé. (Acte 2, scène 6, LA SUISSESSE)
Fort bien, ce que je veux savoir est écrit sur votre Journal. (Acte 2, scène 7, LA COMTESSE)
Ha, ha, ha, quand a ne se trouvera Veuve que d'un homme en vie, nous rirons bien. (Acte 2, scène 7, LE SUISSE)
Je suis bien malheureux de n'être venu qu'après lui, car parce que j'ai dans la tête tout ce qu'il a fait de beau, on dit que je le pille.... (Acte 2, scène 8, GUSMAND)
Fort bien cela. (Acte 2, scène 8, GUSMAND)
C'est vous qui représentez la Veuve, imitez bien l'affliction des Veuves, pleurez depuis les yeux jusqu'au menton. (Acte 2, scène 9, GUSMAND)
Il était bienfaisant. v.37 (Acte 2, scène 9, LA SUIVANTE)
Ne plaisantez point : je crains bien que tout ceci ne soit périlleux pour elle. (Acte 2, scène 10, FROSINE)
Venons au fait : dis-moi, est-il bien vrai qu'elle soit amoureuse de Dorante ; et qu'elle pense à l'épouser, aussitôt qu'elle croit son mari mort ? (Acte 2, scène 10, GUSMAND)
Elle y pensait bien dès son vivant, et je me suis toujours doutée, qu'elle destinait au Neveu la survivance de son Oncle. (Acte 2, scène 10, FROSINE)
Tout bien considéré, je conclus que le mari et la femme excellent également dans l'hypocrisie conjugale. (Acte 2, scène 10, GUSMAND)
Ils s'embrassent à proportion des biens qu'ils espèrent l'un de l'autre. (Acte 2, scène 10, FROSINE)
J'admire la sagesse des Lois de notre Province, qui permet aux époux de s'entredonner leurs biens ; car l'espérance d'hériter l'un de l'autre, est la seule digue qu'on peut opposer aux torrents des querelles domestiques. (Acte 2, scène 10, GUSMAND)
Ça, Madame, n'éludez point la proposition que je vous fais ; répondez-moi précisément : vous n'aimez point à voir votre Nièce, je veux l'éloigner de vous, et la marier en Province : ne voulez-vous pas bien lui faire quelque présent ? (Acte 2, scène 11, LA COMTESSE)
Hé bien ! (Acte 2, scène 11, LA VEUVE)
Mourir bientôt, et pleurer longtemps, c'est notre dernière résolution. (Acte 2, scène 11, FROSINE)
Je le vois bien. (Acte 2, scène 11, FROSINE)
Écoutez, pour parvenir à un second mariage, vous avez besoin des grands biens que votre époux vous laisse, et ces grands biens ayant été gagnés d'une certaine façon dans mes affaires... je pourrais... (Acte 2, scène 11, LA COMTESSE)
J'ai bien perdu. (Acte 2, scène 10, LA VEUVE)
Madame_la_Comtesse pourrait bien vous chicaner, oui. (Acte 2, scène 10, FROSINE)
Leur appui, c'est bien dit. (Acte 2, scène 10, LA VEUVE)
C'est pourquoi vous devez contenter Madame_la_Comtesse, afin que possédant paisiblement de grands biens, vous trouviez quelque jeune homme qui soit votre appui. (Acte 2, scène 10, FROSINE)
Fort bien. (Acte 2, scène 10, FROSINE)
Les vôtres seront bien entre ses mains. (Acte 2, scène 10, FROSINE)
Je vais bien faire rire Madame_la_Comtesse. (Acte 3, scène 1, THÉRÈSE)
mais en récompense, Dorante est bien chagrin ; je crois qu'il souhaiterait quasi que notre mariage ne se fît point, et qu'il survînt quelque obstacle. (Acte 3, scène 2, THÉRÈSE)
Mais, Frosine, est-il bien vrai que mon Oncle soit ici ? (Acte 3, scène 2, DORANTE)
Dites-moi de quoi vous vous doutez, je verrai bien si c'est la vérité. (Acte 3, scène 5, GUSMAND)
J'ai bien vu que personne n'osait m'apprendre la nouvelle... (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
S'il est vrai qu'elle est morte de douleur, je suis bien obligé de la pleurer... (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
Pour cela, je le croirais bien. (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
Drès que son femme l'aura vu, a se doutera bien qu'il n'est plus mort. (Acte 3, scène 7, LE SUISSE)
Fort bien, mais ce n'est pas le tout, il faut l'empêcher de sortir de ces deux Salles-ci : et pour cela, il faut contrefaire les ivrognes. (Acte 3, scène 7, GUSMAND)
Je connais bien sa finesse, v.69 (Acte 3, scène 9, LE SUISSE)
Je lui boirai tout son bien. v.74 (Acte 3, scène 9, LE SUISSE)
Consolez-vous, ma chère enfant, j'empêcherai bien que Madame_la_Comtesse ne vous marie. (Acte 3, scène 10, L'INTENDANT)
C'est mon goût naturel ; vous savez, Monsieur, que je suis incapable de ces amours de jeunesse ; mais en récompense, je suis capable d'une bonne petite amitié naturelle pour ceux qui me font du bien. (Acte 3, scène 10, THÉRÈSE)
Tâchons donc de faire aussi bien de notre côté, que Dorante a fait du sien. (Acte 3, scène 11, THÉRÈSE)
Je n'ai qu'un mot à vous dire là-dessus, si vous voulez que je ne marie point Thérèse, et que je vous la garde, pour vous consoler de votre veuvage dans quelque temps d'ici, il faut que vous fassiez du bien à votre neveu ; vous savez que je l'estime, je vous ai parlé cent fois inutilement pour lui, je me sers de l'occasion ; le Notaire est là-dedans, je vais marier Thérèse à vos yeux, si vous n'assurez quelque bien à votre neveu. (Acte 3, scène 12, LA COMTESSE)
Hé bien Frosine ! (Acte 3, scène 13, DORANTE)
La voici, voyez si ces portes sont bien fermées, de peur d'accident. (Acte 3, scène 13, FROSINE)
Vous me pressez de donner tout mon bien, vous ne savez pas que plus j'en aurai... (Acte 3, scène 14, LA VEUVE)
Vous entendez bien, Monsieur... (Acte 3, scène 14, LA VEUVE)
Je pourrais bien vous... (Acte 3, scène 14, LA VEUVE)
Vous entendez bien, Monsieur... (Acte 3, scène 14, LA VEUVE)
Bar la bienséance me défend de vous dire... (Acte 3, scène 14, LA VEUVE)
Monsieur est trop sage, pour ne pas aller droit à la source du bien. (Acte 3, scène 14, FROSINE)
Elle veut bien donner à la vérité. (Acte 3, scène 15, FROSINE)
À la vérité il veut bien donner aussi. (Acte 3, scène 15, GUSMAND)
Que cette main-là est bien meilleure à baiser que celle de ma femme, la sienne était rude, celle-ci est douce... (Acte 3, scène 19, L'INTENDANT)
Toutes les caresses qu'elle m'a faites pendant dix ans, ce n'était que pour avoir mon bien ? (Acte 3, scène 2, L'INTENDANT)
Cela est bien dénaturé. (Acte 3, scène 2, L'INTENDANT)
Fort bien ; mais souvenez-vous de l'essentiel, c'est d'envoyer votre neveu aux Indes. (Acte 3, scène 2, GUSMAND)
Hé bien ! (Acte 3, scène 3, FROSINE)
J'ai bien eu de la peine à calmer ses transports. (Acte 3, scène 3, GUSMAND)
J'aurai bien de la peine à cacher mon ressentiment. (Acte 3, scène 4, LA VEUVE)
En renouvelant mon amour, je veux renouveler aussi les petites précautions, qui vous assurent mon bien après ma mort. (Acte 3, scène 5, L'INTENDANT)
Et vous, Madame, vous avez bien compris, que l'argent qu'on vous demandait, c'était pour marier votre nièce en basse Normandie ; comme vous n'avez rien voulu donner, Madame le Comtesse fait ces deux mariages à ses dépens. (Acte 3, scène 6, LA SUIVANTE)
Madame voudrait bien qu'on n'éloignât point... sa nièce unique. (Acte 3, scène 6, FROSINE)
Monsieur voudrait bien voir toujours auprès de lui... son cher neveu. (Acte 3, scène 6, GUSMAND)
Madame, c'est que ayant destiné mon bien à un époux que j'aime... (Acte 3, scène 6, LA VEUVE)
Je suis ravie de m'être trompée dans mes soupçons ; puisque je vois le seul point qui vous arrête, je ne vous demande rien pour eux, vous hériterez l'un de l'autre ; mais ils hériteront du dernier vivant, et vous leur assurerez tous vos biens. (Acte 3, scène 6, LA COMTESSE)
Quand un galant bien fait, de bonne mine v.100 (Acte 3, scène 6, LA SUISSESSE)

Dans les 1862 textes du corpus, il y a 18 textes (soit une présence dans 0,97 % des textes) dans lesquels il y a 1217 occurences de la forme recherchée, soit une moyenne de 67,61 occurences par texte.

n°	Titres	Acte 1	Acte 2	Acte 3	Acte 4	Acte 5	Total
1	LA JOUEUSE	26	21	19	19	9	94
2	LA NOCE INTERROMPUE	30	0	0	0	0	30
3	LA NOCE INTERROMPUE	3	0	0	0	0	3
4	LES MAL-ASSORTIS	19	7	0	0	0	26
5	LA COQUETTE DE VILLAGE OU LE LOT SUPPOSÉ	51	26	0	0	0	77
6	LE D?PART DES COM?DIENS	20	0	0	0	0	20
7	LE DÉPART DES COMÉDIENS	5	0	0	0	0	5
8	LE CHEVALIER JOUEUR	5	16	0	10	21	52
9	LE N?GLIGENT	6	46	53	0	0	105
10	L'ESPRIT DE CONTRADICTION	42	0	0	0	0	42
11	LA RÉCONCILIATION NORMANDE	20	24	26	21	18	109
12	LE JALOUX HONTEUX	14	23	13	14	19	83
13	LES ADIEUX DES OFFICIERS	27	0	0	0	0	27
14	LES ADIEUX DES OFFICIERS	14	0	0	0	0	14
15	LE MARIAGE FAIT ET ROMPU	18	20	19	0	0	57
16	LE FAUX INSTINCT	17	11	11	0	0	39
17	LE FAUX SINCÈRE	14	22	20	19	21	96
18	LE FAUX HONN?TE HOMME	35	39	36	0	0	110
19	LE DÉDIT	28	0	0	0	0	28
20	LA MALADE SANS MALADIE	19	23	20	20	23	105
21	LE DOUBLE VEUVAGE	7	34	36	0	0	77
22	LA JOUEUSE	0	2	0	0	0	2
23	LES MAL-ASSORTIS	0	11	0	0	0	11
24	LE DOUBLE VEUVAGE	0	1	3	0	0	4
25	LE NÉGLIGENT	0	0	1	0	0	1
	Total	420	326	257	103	111	1217